DES CHAMPIGNONS ETONNANTS
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Café aux champignons : existe-t-il une vraie alternative saine à l’expresso ?
Il est précisément 9h37 à l’heure où je vous écris, et j’entame déjà mon deuxième café de la journée. Peut-être que comme moi, vous avez un rituel le matin ?
Après le réveil, certains se brossent les dents en écoutant France inter. D’autres prennent une douche. Et d'autres encore prennent leur petit-déjeuner.
Si vous aimez le café comme moi, il vous sera impossible de ne pas démarrer la journée sans un expresso. Vous aurez besoin de ce petit coup de fouet et ce goût irrésistible, pas vrai ?
Vous partez ensuite au travail, et peut-être que vous aurez envie de vous donner un peu de courage en prenant votre deuxième café de la journée ? Bon jusqu’ici tout va bien. Toutefois, j'imagine qu’il va y avoir de l’action dans votre journée ? Vous allez devoir faire fasse à tout un tas d’imprévus.
Et savoir mener de front une activité professionnelle, une vie sentimentale ou familiale tout en prenant soin de sa santé n’est pas donné à tout le monde.
Du coup, la tentation de consommer un peu trop de café pour tenir le coup est grande. Je tiens à vous rassurer sur un point. La consommation d’une à deux tasses de café par jour ne pose pas de problème en soi. Toutefois, les ennuis commencent lorsque la consommation devient excessive.
Selon cet article de l’EFSA, dépasser les 2 tasses par jour peut provoquer de l’anxiété, de l’agitation, de la nervosité, des maux de tête, ainsi que des maux d'estomac.
Et s’il existait une alternative saine au café, quelle serait-elle ? C’est ce que nous allons voir dans cet article.
Qu’est-ce que le café aux champignons ?
Le café aux champignons est une innovation récente et très remarquée dans l’univers de l'alimentation saine. Il s’agit d’une boisson nutritionnelle permettant de faire le plein en vitamines essentielles aubon fonctionnement de l’organisme.
La spécificité de ce café est la présence de champignons médicinaux chinois, utilisés depuis des milliers d’années dans la tradition médicale chinoise.
Selon certaines sources, l’origine de ce substitut au café provient de la Seconde Guerre mondiale où il y avait une pénurie de grains de café. Il était alors courant de remplacer le café par des substituts tels que le lupin, la chicorée, l’orge, l’épeautre ou des champignons.
Aujourd’hui le café au champignon n’est plus une simple alternative pour pallier un manque de café dans les rayons du supermarché.Il est plutôt une réelle opportunité pour les amateurs de café pour pouvoir faire d’une pierre deux coups. Il permet à la fois de profiter d’un bon café tout en bénéficiant de nombreux bienfaits pour la santé.
Bienfaits du café aux champignons
Les champignons médicinaux sont utilisés depuis des milliers d’années dans la tradition médicale chinoise. Ils étaient traditionnellement réservés à l’Empereur de Chine afin de renforcer sa longévité et stimuler son énergie vitale.
Ces champignons sont une mine d’or de nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Ils appartiennent à la catégorie des super aliments, ces aliments à très forte valeur nutritionnelle.
La plupart de ces champignons tels que le reishi, le chaga, le cordyceps ou le maitaké contiennent une grande quantité de vitamines du groupe B, de la vitamine D, ainsi que des oligo-éléments et des minéraux.
Ces champignons contiennent aussi de puissants principes actifs reconnus pour leurs vertus médicinales. Ils possèdent des triterpènes, des molécules aux propriétés antivirales, antibactériennes et anti-inflammatoires.
De plus, ils contiennent aussi des bêta-glucanes, des polysaccharides aux propriétés immunostimulantes.
Et la bonne nouvelle, c’est que ces principes actifs sont hautement solubles, ce qui veut dire que vous pouvez en bénéficier dans une boisson chaude ou froide, comme le café ou le thé.
Le café aux champignons d’Oncle Tao
Le café d’Oncle Tao est un complément nutritionnel innovant.
Formulé par un Dr. en pharmacie, il est la combinaison de la science moderne des compléments alimentaires avec la tradition médicale chinoise. Chaque café est enrichi en magnésium afin de renforcer le système immunitaire et tonifierl’organisme.
Vous pourrez également bénéficier dans l’une des formules d’un acide aminé rare, aux vertus énergisantes : la taurine.
Le goût du café aux champignons
Le café des guerriers se décline en trois formules au goût unique.
La première formule, dotée d’un arôme de noisettes, va stimuler votre immunité. Composée de deux champignons chinois, le reishi et le chaga, elle est enrichie en magnésium afin de stimuler le système immunitaire.
Le Reishi ou Ganoderme luisant
La deuxième, enrichie d’un arôme naturel de vanille, va augmenter votre énergie. Composée de reishi et de cordyceps, elle est enrichie en taurine et magnésium afin de tonifier l’organisme.
Cordiceps militaris
Et la troisième est une formule à l’arôme naturel de chocolat qui va diminuer votre stress. Elle est composée de maitaké ainsi que de magnésium.
Maitake ou Polypore en touffes
Le café des guerriers ne changera rien à vos habitudes, vous dégusterez toujours votre petit café gourmand tout en profitant d’une décharge d’énergie et de micronutriments bénéfiques pour le corps et tout cela sans même vous en rendre compte.
Le café aux champignons : l’avenir de la nutrition ?
Le café aux champignons constitue une alternative saine et innovante au café traditionnel. Moins dosé en caféine qu’un café traditionnel, il vous offre les bienfaits du café sans les effets indésirables bien connus.
Par ailleurs, ce café permet de profiter des bienfaits des champignons médicinaux chinois riches en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Pour en savoir plus sur le café aux champignons.
Samuel Tessier Fondateur Oncle Tao
Rendez-vous sur le site Oncle Tao.
Coup de Coeur
pour ce numéro de Sandwich Magazine
Au sommaire de ce numéro de 144 pages consacré au champignon : quels sont ces étranges rituels à base de champignons et d’urine qui font entrer dans des transes chamaniques ? Comment transformer votre chien en chasseur de truffes ? Les champignons chinois rendent-ils immortels ? L’empoisonnement par champignon est-il le crime parfait ? Le champignon pourrait-il remplacer le plastique ? Les champignons de Paris sont-ils vraiment de Paris ? Et aussi : une enquête sur la mystérieuse sexualité des truffes, une analyse de la coupe de cheveux champignons comme symbole de libération de la femme, l’histoire d’un champignon de l’Himalaya qui attise de sanglantes guerres de gang et plus de 30 autres articles.
Une inédite et superbe façon d'aborder la mycologie
2 LE CHAMPIGNON Au sommaire de ce numéro de 144 pages consacré au champignon : quels sont ces étranges rituels à base de...
https://clubsandwich-magazine.com
Il a 115 millions d'années c'est le plus ancien Champignon jamais trouvé sur Terre!
Le magnifique Agaric du Gondwana (trad. de son nom scientifique).
En juin 2017 cette nouvelle a été publiée dans la revue scientifique Plus One sous letitre The oldest fossil mushroom.
Il a été découvert au Brésil qui faisait partie du supercontinent du Gondwana (d’où son nom) qui a commencé à se fracturer au Jurassique ( 160 millions d'années) pour former l'Amérique du Sud, l'Afrique, l'Australie, l’Antarctique et l'Inde.
Il est de petite taille: 4,1cm de hauteur et un chapeau de 3cm de diamètre. Son hyménium était formé de lamelles ce qui lui vaut d'être classé parmi les Agaricales tout comme les Amanites, Clitocybes, Psalliotes et tant d'autres. Il est rare de découvrir des fossiles de champignons du fait de leur durée de vie très courte et de leur dégradation rapide qui réduit fortement leur chances de fossilisation. Il s'agit du seul a avoir été conservé dans du calcaire et non dans de l'ambre. « Il poussait probablement au bord d'une rivière et a dû être emporté jusqu'à un lagon aux eaux très salées. Là, il a coulé à pic et a été enseveli sous les sédiments où il s'est fossilisé. » (Sam Heads – Université de l'Illinois – U.S.A.).
Oui il a connu les dinosaures – Était-il comestible ? Cette question restera certainement sans réponse. Les paléontologues Sam Heads et Andrew Miller l'ont rapproché de la famille des Strophaires (hallucinogènes).
Peut-être s'agit-il de lui, notre actuel Strophaire vert-de-gris?
Ils sont complètement tarés
Et voilà qu'ils traficotent le Champignon de Paris
Agaricus bisporus !!!
Le scientifique Yinong Yang de l'Université de Pennsylvanie a utilisé la technologie d'édition de gênes, CRISPR*, pour supprimer du génome d'Agaricus bisporus 6 gênes qui commandent la production d'une enzyme, les polyphénol-oxydases (PPO). Ces gènes produisent une réaction de défense du champignon en oxydant les tissus atteints par une agression extérieure. Ils sont responsables de la coloration brune qui se propage sur un champignon, un fruit ou un légume coupé.Yinong Yang a génétiquement modifié le Champignon de Paris « pour augmenter sa durée de vie et donc sa limite de consommation ».
Mais effacer les signes de vieillissement d'un champignon ne le rajeunit guère !! Il sera beau et paraîtra tout frais mais sera-t-il encore consommable ?On sait que la consommation de champignons trop âgés peut provoquer des intoxications parfois graves.
Et se limitera-t-on au Champignon de Paris ? D'autres champignons cultivés (les différents Pleurotes, Pholiotes et Champignons de Paris, les Shiitaké, Pieds bleus, Volvaires, etc.. au bas mot une trentaine d'espèces), subiront-ils le même sort ?
Plus grave encore l'U.S.D.A, le Département Américain de l'Agriculture, a déclaré que le champignon « ainsi traficoté » n'était pas considéré comme génétiquement modifié (OGM) car « il n'y a pas eu d'ajout de virus ou bactérie étrangère au génome du champignon par transgenèse ».
Ces champignons modifiés n'étant pas considérés comme étant des Organismes Génétiquement Modifiés ils échapperont à la réglementation actuelle d'étiquetage et d'information des consommateurs sur les produits contenant des OGM.
Quand on sait que 70% des champignons de culture viennent de Chine et de ses 10 millions de producteurs, attendons-nous à un envahissement.
N'hésitez pas à laisser votre commentaire (en bas de page) - Merci
Amitiés Jean-Mi
"Passion Champignons" Le Livre 2017
Merci à vous "Blogueuses" et "Blogueurs" de Mycologia34
grâce à vous, au 01/01/2018, 3.643.737 visiteurs
ont lu 7.694.999 pages
Merci - Jean-Mi
Il a l'odeur et la couleur du crabe et du homard
mais ce n'est ni l'un ni l'autre,
c'est tout simplement un Champignon!
Cet étonnant Champignon est une espèce typiquement Nord-Américaine qui se rencontre surtout au Canada dans les forêts claires et mixtes et les sapinières moussues, sur sols sablonneux. Nos amis Canadiens francophones le dénomment "Champignon crabe" , pour nos amis anglophones c'est un "lobster mushroom" (Champignon homard).
Il est le résultat d'un parasitage de certaines espèces, des comestibles médiocres, comme la Russule à pied court - Russula brevipes - ou des Lactaires à lait blanc du type Vellerus (Lactaire velouté) ou du type Piperatus (Lactaire poivré) par un autre Champignon: la Dermatose des Russules - Hypomyces lactifluorum.
ci-dessus Russule à pied court avant parasitage
ci-dessous après parasitage
Le Champignon ainsi parasité subit une déformation très importante en se couvrant d'une croûte orange vif à rouge mais sa chair reste blanche et ferme, son pied court et épais. Jusqu'ici rien de bien étonnant, la suite l'est d'avantage!
Le Champignon parasité, médiocre comestible à l'origine, se transforme grâce à cette dermatose en une espèce délicieuse et très recherchée, dégage une agréable odeur de crabe, de homard et de fruits de mer, sa texture est ferme et tendre à la fois.
Il peut être accomodé de maintes manières, accompagne poissons et viandes, de plus sa couleur safranée rehausse l'aspect des plats. On le cueille de Juillet à Septembre. Il se prête à la dessiccation mais ne peut être congelé.
Petit groupe de Russules crabe ou homard, ou choix.
Les Champignons et le nouveau Monde nous étonneront toujours!!!!
Amitiés et un grand bonjour à tous nos amis Canadiens qui sont des visiteurs assidus de ce blog - Jean-Mi
Crédit photos Mycoquébec/Canada
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
MYCOLOGIA34 LE LIVRE
Le Livre de Mycologia34
Nouvelle Edition
est disponible
à offrir ou à s'offrir pour être prêt(e) pour la Saison!
Autre avantage lié à l'achat du Livre:
si un jour vous deviez avoir un quelconque problème pour identifier un Champignon n'hésitez pas à me contacter en m'envoyant par mail quelques photographies de l'inconnu.
152 pages - Format A5 - 21x15 cm. - Papier photo mat double face 140gr - Reliure et protection plastiques
+ CD de 684 photographies
PRIX PORT COMPRIS
France 25€ (envoi en colissimo)
Union Européenne 28€ (envoi prioritaire)
Expéditions uniquement en France et dans les Pays de l'Union Européenne
N.B.: expédition dans les 24 heures après réception du réglement
Ce Livre auto-édité n'est vendu que par Mycologia34
COMMANDES ET RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRES:
mycologia34@gmail.com
ou
jean-michel.heffner@neuf.fr
En savoir plus sur mon Livre
Après l'Identification des Champignons à lamelles par l'association de la couleur du chapeau et de l'hyménium (édition 2017), le livre 2022 est complété par l'identification des Cèpes et Bolets, selon le même principe.
Le Livre "Passion Champignons" de Mycologia34 est accompagné d'un DVD contenant 684 photographies soit 6 par champignon présenté dans l'ouvrage (114). Elles sont à voir en plein écran et zoomables à souhait et vous permettront d'apercevoir certains détails (du chapeau, de l'hyménium, du pied, de l'anneau, de la volve, etc ...) qui vous faciliteront grandement vos identifications.
Cliquez sur les photos ou les pages pour agrandie
Exemple: les 6 photographies du Cèpe de Bordeaux du CD
Sur la page de gauche le descriptif - à droite la photographie
14 Tableaux comparatifs Comestibles > Véneneux
Identification par l'association de la couleur du chapeau > lamelles
Cèpes et Bolets: identification par l'association de la couleur du chapeau > hyménium
Bonnes Cueillettes - Jean-Mi
POURQUOI CE BLOG + QUELQUES CHIFFRES
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Ce blog est dédié à tous ceux qui n'ont jamais cueilli
ces délicieuses "Pivoulades" (Pholiotes du peuplier)
à l'aube sur les bords du Lac du Salagou (Clermont-L'Hérault)
ou d'excellents "Mousserons" (Marasmes d'oréades)
au pied des piliers du Viaduc de Milau
ou rempli leur panier de "Coulemelles" (Lépiotes élevées)
sur la Causse Noir du côté du Prieuré de St.Jean de Balme
à tous ceux qui n'ont jamais partagé un "somptueux casse-croûte"
avec leurs amis sur le capot d'une voiture
à tous ceux et celles qui ne se sont jamais égaré(e)s dans les bois, comme l'a fait
notre boulanger(et bien d'autres! Ils et elles se reconnaîtront), ce qui a failli priver
Clermont-L'Hérault de pain pour quelques jours.
Heureusement que mon chien E.T. le ramena!
à tous ceux qui n'ont jamais été surpris par un orage!
à tous ceux qui n'ont jamais rencontré ce merveilleux animal lors de son brame
ou encore ce vautour fauve, repu et en pleine digestion, sur une route du Causse noir.
Et enfin et surtout à ceux qui pensent qu'aller aux champignons
"c'est ringard"!!!
Une de nos sorties
Chacun et chacune amène son panier pour l'identification des champignons
Après l'effort le réconfort au restaurant "Lou Puech" à St.André de Vézines
et toujours dans la bonne humeur
et la convialité.
Quelques chiffres:
Plus grand nombre mensuel de pages lues Octobre 2019 >> 778.940
Plus grand nombre journalier de pages lues 01/10/2017 >> 65.036
988 Abonné(e)s
6881 Photographies
2725 Commentaires
6 220 766 visiteurs à ce jour (25/04/2022)
provenant de plus de 150 pays
et qui ont lu 11 933 589 pages
Andorre
Émirats Arabes Unis
Antigua/Barbuda
Albanie
Antilles Néerlandaises
Angola
Argentine
Autriche
Australie
Aruba
Bosnie-Herzegovine
Bengladesh
Belgique
Burkina Fasso
Bulgarie
Bahreïn
Burundi
Bénin
Bolivie
Brésil
Bahamas
Bhoutan
Botswana
Belarus
Belize
Canada
Rép. Dém. du Congo
Congo
Suisse
Côte d'Ivoire
Chili
Cameroun
Chine
Colombie
Costa-Rica
Chypre
Rép. Tchèque
Allemagne
Djibouti
Danemark
Dominique
Rép. Dominicaine
Algérie
Équateur
Estonie
Égypte
Espagne
Éthiopie
Finlande
Fidji
France
Gabon
Grande-Bretagne
Georgie
Ghana
Guinée
Guadeloupe
Grèce
Guatémala
Hong-Kong
Haïti
Croatie
Hongrie
Indonésie
Irak
Irlande
Islande
Italie
Jamaïque
Jordanie
Japon
Kénya
Cambodge
Comores
Corée du sud
Koweit
Kazakhstan
Laos
Liban
Lituanie
Luxembourg
Lettonie
Lybie
Maroc
Monaco
Moldavie
Madagascar
Macédoine
Mali
Myanmar
Mongolie
Martinique
Maurétanie
Malte
Ile Maurice
Mexique
Malaisie
Namibie
Niger
Nigéria
Nicaragua
Pays-Bas
Norvège
Népal
Nouvelle Zélande
Panama
Pérou
Polynésie Française
Philippines
Pakistan
Pologne
St.Pierre et Miquelon
Porto-Rico
Portugal
Paraguay
Qatar
Roumanie
Russie
Rwanda
Arabie Saoudite
Soudan
Suède
Singapour
Slovénie
Slovaquie
Saint Marin
Sénégal
San Salvador
Syrie
Togo
Thaïlande
Tunisie
Turquie
Trinité et Tobago
Taïwan
Tanzanie
Ukraine
États Unis
Uruguay
Vénézuela
Iles Vierges
Iles Vierges des États Unis
Vietnam
Vanuatu
Wallis et Futuna
Afrique du Sud
Zambi
Inde
Turkménistan
Tanzanie
Israël
Arménie
Afghanistan
Macao
Réunion
Guyane
Mayotte
Nouvelle Calédonie
Un grand merci à toutes et à tous
Jean-Mi
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
LES STROPHAIRES
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Généralités
C’est une famille dont les champignons n’offrent aucun intérêt culinaire, de plus certains d’entre eux contiennent de la psilocybine et sont donc hallucinogènes. Le Chapeau n’est pas séparable du pied qui est muni d’un anneau. Les lamelles sont adnées et assez serrées. Les spores brun-pourpre à brun-violacé. L’habitat est terricole ou lignicole.
Strophaire orangée - Leratiomyces ceres ou Stropharia aurantiaca
A rejeter
Chapeau: 3 à 7 cm, orange à rouge brique, convexe puis étalé, légèrement visqueux, marge ornée de flocons blanchâtres.
Lamelles: jaunes à gris-verdâtre puis brunâtres à noirâtres, assez serrées, adnées.
Pied: 4 à 10 cm, blanc devenant jaunâtre, couvert d’écailles blanchâtres de l’anneau vers la base. Cylindrique, visqueux, creux.
Chair: blanchâtre, immuable, odeur et saveur indéfinissables.
Spores: brun-violet.
Habitat: Printemps - Automne dans les pelouses et jardins, sur le paillage, la sciure, les copeaux de bois.
Observations: ce beau Champignon n'est pas comestible et peut provoquer des problèmes digestifs, de plus il est susceptible de contenir de la psilocybine.
Strophaire vert-de-gris - Stropharia aeruginosa
A rejeter
Verdigris agaric
Grünspanräuschling
Estrafaria verde
?
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 3 à 8 cm., bleu-vert à vert-de-gris, palissant avec l’âge, garni dans la jeunesse d’écailles pelucheuses blanchâtres, visqueux et recouvert de gluten. Convexe, étalé, légèrement mamelonné ou bosselé. Marge d’abord enroulée, souvent festonnée.
Lamelles: blanchâtres puis brun-rougeâtre, à l’arête blanche comme givrée. Adnées, assez serrées.
Pied: 4 à 8 cm., de la couleur du chapeau ou à peine plus clair, couvert d’écailles blanchâtres de l’anneau vers la base. Cylindrique, visqueux, creux. Anneau membraneux, visqueux, fugace, fragile.
Chair: blanche parfois un peu bleutée et aqueuse. Odeur faible, presque nulle et indéfinissable, saveur légèrement désagréable.
Spores: brun-pourpre.
Habitat: Eté-Automne, avec une préférence pour les forêts de feuillus, dans l’humus, mais également dans les prés, les pâturages, les bruyères. Assez commun.
Observations: c’est un très beau champignon avec des couleurs rares dans le monde mycologique. Il est facilement identifiable et à rejeter car il contient de la psilocybine. Voir 7 Syndrome Psilocybien.
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
LES HYGROPHORES - LES HYGROCYBES
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Généralités
Ils sont près de 300 et ce sont les champignons les plus colorés de nos forêts et prairies. Les Hygrocybes sont un sous-genre des Hygrophores et ont un classement particulier à cause de leur petite taille et de leur chapeau fragile et visqueux.
L'Hygrophore splendide
Les Hygrophores sont pour la plupart d’entre eux de médiocres comestibles. Le meilleur et le plus connu est l’Hygrophore de Mars.
Chapeau non séparable du pied, de couleur variable, et selon les espèces il peut être charnu ou mince, conique, convexe, étalé, bosselé, parfois mamelonné, déprimé, humide ou visqueux.
Lamelles très éspacées, épaisses, et selon les espèces de couleur variable, libres, adnées ou décurrentes.
Lamelles de l'Hygrophore perroquet
Pied selon les espèces court ou allongé, grêle ou épais, cylindrique ou courbe et de couleur variable.
Chair souvent mince et fragile, mais également ferme et compact. Généralement blanchâtre à jaunâtre et sans odeur ni saveur particulières.
Spores blanches.
Habitat terricole, dans les prés, prairies, au bord des chemins, dans les lieux herbeux, dans les forêts de feuillus et de conifères.
Hygrophore conique - Hygrocybe conica
Nom commun: Hygrophore noircissant
Comestible médiocre
Blakening Waxcap
Kegeliger-Saftling
Higroforo conico
?
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 2 à 6 cm., jaunâtre-orangé vif, noircissant avec l’âge ou au frottement. Conique, parfois pointu, puis s’étalant plus ou moins, irrégulièrement lobé, fragile. Marge souvent profondément fendue.
Lamelles: jaunes, noircissant avec l’âge, libres, espacées, épaisses.
Pied: 3 à 8 cm., jaunâtre, noircissant avec l’âge, strié par de longues fibrilles, grêle, élancé, fragile, vite creux.
Chair: jaunâtre dans le chapeau, blanchâtre dans le pied, noircissant au frottement, mince, fragile. Sans odeur ni saveur particulières.
Spores: blanchâtres.
Habitat: Printemps-Automne dans les prés, les prairies, les parcs, au bord des chemins herbeux, les sentiers. Commun.
Observations: c’est un très joli champignon.mais un comestible médiocre, de plus le noircissement de sa chair le rend peu appétissant.
Hygrophore de Mars - Hygrophorus Marzuolus
Nom commun: Hygrophore dormeur
Bon comestible
March mushroom
März-Schneckling
Seta de marzo
Marzuolo
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 3 à 12 cm., blanchâtre puis grisâtre et enfin gris-noir, convexe puis étalé, souvent déprimé Charnu, épais, ferme, irrégulier, bosselé, difforme. Cuticule sèche. Marge ondulée avec l'âge.
Lamelles: blanchâtres puis grisâtres. Décurrentes, très serrées et épaisses, elles s’espacent et s’amincissent avec l’âge.
Pied: 3 à 6 cm., blanc et pelucheux vers le sommet, gris à gris-brun vers la base qui est généralement atténuée. Court, trapu, épais, plein, souvent courbe.
Chair: blanche, grisâtre sous la cuticule du chapeau, compacte, légèrement fibreuse. Odeur faible mais agréable, saveur douce.
Spores: blanches.
Habitat: de la fin de l’Hiver à Mai, en montagne dans les forêts de conifères, en groupes. Commun.
Observations: c’est un champignon très connu et estimé dans les régions où il pousse dès la fonte des neiges, il est ainsi le premier bon comestible de la saison.
Hygrophore limace - Hygrophorus latitabundus
Noms communs: Baveux, Museau de chat, Morvelous, Védeuf.
Bon comestible
Chapeau: 3 à 12 cm, brunâtre à gris-brun, plus foncé au centre, mamelonné. Très gluant.
Lamelles: blanches à crème, peu serrées.
Pied: 4 à 10 cm, blanc, floconneux jeune, très gluant, assez massif, atténué-pointu à la base;
Chair: blanche, épaisse, ferme, devenant rapidement molle. Odeur et saveur d'amande amère.
Spores: blanches.
Habitat: Septembre à Décembre sous les pins sur terrain calcaire.
Observations: malgré son aspect gluant et peu engageant il s'avère être un bon comestible jeune mais il est nécessaire de le débarrasser de sa couche gluante et parfois laxative en le pelant.
Hygrophore perroquet - Hygrocybe Psittacina
Comestible médiocre
Parrot Waxcap
Papageien-Saftling
Higroforo verde
?
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 2 à 5 cm., vert-olive dans le jeune âge puis jaunâtre et enfin pâlissant ou rougissant en vieillissant. Campanulé puis convexe et étalé avec un mamelon central, visqueux. Marge striée.
Lamelles: de la couleur du chapeau mais jaunâtres sur l’arête, adnées-échancrées, espacées.
Pied: 2 à 6 cm., pour un diamètre de 3 à 8 mm., jaune-verdâtre ou de la couleur du chapeau en plus clair, jaunâtre vers la base. Très visqueux, fragile, grêle, creux.
Chair: blanchâtre, teintée de vert et de jaune, fragile. Odeur agréable.
Spores: blanches.
Habitat: Eté-Automne dans les pelouses, les prés, les pâtures, au bord des chemins. Commun.
Observations:c’est un joli champignon très coloré mais un comestible médiocre car peu charnu et très visqueux.
Hygrophore pudibond - Hygrophorus pudorinus
Noms communs: Hygrophore timide, Hygrophore prude
Inconsommable
Rosy woodwax
Orangeschneckling
Higroforo glutinoso
?
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 5 à 15 cm., ocre-rosâtre, plus foncé au centre, globuleux presque hémisphérique puis convexe, parfois même déprimé. Marge d’abord enroulée puis lobée et ondulée, plus claire que le restant du chapeau.
Lamelles: blanc-rosâtre, adnées puis décurrentes, espacées avec de nombreuses lamellules.
Pied: 4 à 8 cm., blanchâtre teinté de rose vers la base. Souvent orné de fines gouttelettes laiteuses qui jaunissent avec l’âge. Cylindrique, parfois enflé en son centre, robuste, ferme, plein, visqueux lorsqu’il est jeune.
Chair: blanchâtre, ocre-rose sous la cuticule du chapeau. Ferme, compacte, épaisse. Odeur de fleurs et de résine, saveur désagréable.
Spores: blanches.
Habitat: Eté-Automne en groupes, en montagne dans les bois de conifères, rare en plaine.
Observations: il est difficilement consommable en raison de son odeur et de sa saveur de résine qui s’accentue encore à la cuisson.
Hygrophore rouge ponceau - Hygrocybe punicea
Bon comestible
Crimson waxcap
Grösster Safling
Higroforo rojo
?
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 4 à 12 cm., d’un beau rouge sang, palissant avec l’âge et par temps sec. Conique puis campanulé, s’étalant à peine. Mou, fragile, légèrement visqueux, charnu au centre, mince vers la marge qui se fend facilement.
Lamelles: crème-jaune puis rougeâtres à l’arête jaune. Adnées, échancrées, espacées, larges.
Pied: 6 à 12 cm., jaune-orangé, blanchâtre vers la base, strié de fibrilles rouges. Épais, robuste, atténué aux deux extrémités, creux avec l’âge.
Chair: jaune-orangé, molle. Odeur faible mais agréable, saveur douce.
Spores: blanches.
Habitat: fin de l'Été-Automne dans les prairies de montagne, les pâtures, les bruyères, les endroits moussus, en lisières de forêts. De plus en plus rare, peut-être en voie de disparition.
Observations: c’est un très beau champignon et un bon comestible mais, vu sa rareté, il serait plus que raisonnable de ne plus le cueillir mais seulement de l’admirer.
Hygrophore russule - Hygrophorus russula
Noms communs: Vinassier, Carlet
Bon comestible
Chapeau: 5 à 15 cm, blanc-rosâtre à rouge vineux, strié de fibrilles rougeâtres, hémisphérique, étalé puis déprimé.
Lamelles: adnées à échancrées, serrées, blanches-rosâtres, se tachant de rouge avec l'âge.
Pied: 3 à 8 cm, blanc puis strié de rose à rougeâtre, plein, trapu, atténué vers la base.
Chair:blanche, teintée de rosâtre, épaisse, dure. Odeur agréable et douce, saveur d'amandes amères.
Spores: blanches
Habitat: Septembre à Décembre en groupes sur sols calcaires, sous les feuillus avec une préférence pour les chênes et les hêtres.
Observations:c'est un comestible assez bon, très estimé dans certaines régions. A consommer jeune car devenant amer avec l'âge. Peut être confondu avec le Lactaire velouté ou le Lactaire poivré qui eux laissent écouler un lait blanc à la coupe ou à la cassure.
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
QUOi DE NEUF?
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Sortie 2018 dans les Vosges
Les Champignons faisant cruellement défaut dans l'Hérault l'équipe de Mycologia34 décida d'une sortie d'une semaine dans le Massif des Vosges à la limite du Bas-Rhin et de la Moselle, en Octobre dernier. Nous avons séjourné dans un superbe gîte perdu dans les bois, à une dizaine de kms du village le plus proche. Tous les jours à la nuit tombante nous avions droit à la visite d'un majestueux cerf.
Vincent et son cerf sauvage sur France bleu
http://www.gites-de-la-ferme-du-schneeberg.fr/non-classe/notre-passage-sur-france-bleu/
L'ami Vincent, le propriétaire du gîte, un personnage à découvrir, nous avait prévenu que la sécheresse sévissait également dans sa région, que les champignons étaient rares et que les 3 puits qui alimentaient le gîte étaient à sec. Nous n'avons pas manqué d'eau car l'ingénieux Vincent pompa l'eau dans un ru (le ruisseau du coin) proche et exempt de toute pollution. De toute façon nous ne risquions pas de mourrir de soif, le vignoble alsacien (à consommer avec modération) étant très proche.
Les Champignons étaient rares (dixit Vincent), heureusement que nous étions en possession d'une tour de séchage à Champignons pour la conservation de nos cueillettes.
1 grand panier pour 3 Cèpes de Bordeaux
Au petit déjeuner déjà la corvée de peluches!
Après la cueillette le réconfort d'un bon pique nique dans les bois
Cette sortie restera inoubliable. Si vous aussi désirez découvrir cette belle région et ses forêts à Champignons un conseil allez voir l'ami Vincent dans son superbe gîte
http://www.gites-de-la-ferme-du-schneeberg.fr/
Merci à vous toutes et tous visiteuses et visiteurs de Mycologia34 car le site a dépassé il y a quelques jours le cap des 9 Millions de pages vues.
Pour la Saison mycologique à venir le Livre Mycologia34 et son CD est encore disponible.
http://mycologia34.canalblog.com/archives/2011/05/31/21223032.html
Amitiés Jean-Mi
LE PLUS GRAND CHAMPIGNON DU MONDE
Le plus grand carpophore (partie visible du champignon qui contient la semence, les spores) a été découvert récemment par une équipe de l'Académie des Sciences Chinoises, dirigée par le professeur Yu-Cheng Dai, dans la province côtière de Fujian en Chine tropicale.
Ce champignon, un Polypore vivace, est un Fomitiporia Ellipsoidea et fut trouvé par hasard sous le tronc et entre les racines d'un gros arbre couché.
cliquez sur la photo pour agrandir
Son âge est estimé à plus de 25 ans. Il mesure 10m85 de long, 0m88 de large pour une épaisseur de 0m55. Son poids est estimé à 500kgs et le nombre des spores contenu à 450 millions.
Fomitiporia Ellipsoidea était inconnu des scientifiques jusqu'en 2008, mais le premier exemplaire découvert cette année-là était de taille moindre.
Le précédent record était détenu par un autre Polypore - Rigidoporus ulmarius - qui se trouvait dans les Jardins Royaux de Kew (Grande Bretagne) avec une circonférence de 4m25.
NEWS
VOUS AVEZ DIT MONSTRES!!!!
Que se passe-t-il dans le monde des champignons? Depuis un certain temps on y rencontre des spécimens que l'on pourrait qualifier de monstres. Ont-ils perdu la tête, ou plutôt le chapeau? Pourquoi tentent-ils de créer un deuxième hyménium? Des lamelles sous le chapeau - Normal. Mais des lamelles sur le dessus du chapeau - Complétement Anormal! Aucune explication scientifique n'a pu être fournie à ce jour. Découvrez ce phénomène grâce aux photographies ci-dessous.
Observé sur une Psalliote (ou Agaric) des jachères
cliquez sur les photos pour les agrandir
stade 1
stade 2
stade 3
Observé sur un Hypholome velouté
Etrange non? Peut-être avez-vous une explication?
Merci à l'ami Jacques Frier pour les photos de ces "monstres".
Amitiés Jean-Mi
INCROYABLE!!!!!!
Kuala Lumpur, Malaisie 1 Avril 2010 — Le plus grand champignon du monde, d'une hauteur de 13 mètres 45 et d'une circonférence de 9 mètres 15, vient d'être découvert dans la jungle malaise à cent cinquante kilomètres environ au Nord de Kuala Lumpur, ont annoncé vendredi des scientifiques. Un examen détaillé aurait permis d'établir que le spécimen, d'une espèce proche de notre Bolet granulé (Suillus granulatus), est comestible. Le précédent record du plus grand champignon était détenu par un phallus impudicus de 2 mètres 30 qui avait poussé en 2002 sur le parking du Super-U de Chatuzange-le-Goubet.
« C'est la partie émergée de l'iceberg. La majorité du corps de ce champignon est sous terre (le mycélium) et ressemble à des nouilles chinoises », a déclaré le professeur Pak Yong Sulaiman Mek Jah binti Che Dan Yusof, porte-parole de l'Institut malais de recherches sur la forêt, les léopards et la splendeur du paysage, de l’Université Putra Malaysia à Selangor.
Un Bolet de la hauteur d'une maison de 3 étages!!
En raison de sa situation géographique proche de l'équateur, la Malaisie connaît un climat de type hyper-humide caractérisé par une température élevée (entre 26 et 27 °C), une faible amplitude thermique, une forte hygrométrie et des précipitations abondantes tout au long de l'année. Les scientifiques estiment que ces conditions idéales sont à l'origine de l'hypertrophie du Bolet géant.
Le professeur Pak Yong Sulaiman Mek Jah binti Che Dan Yusof a également indiqué qu'il était déjà connu par les indigènes. « Les villageois évoquaient souvent de tels champignons mais nous avions toujours cru qu'il s'agissait de légendes, affirme le professeur. Il y a quelques années, une vesse de loup aurait atteint la taille d'un jeune éléphant. Le spécimen découvert est exceptionnel par sa taille et sa longévité. »
Un échantillon du « Suillus malayensis » (le nom donné au bolet géant) a été envoyé en laboratoire afin d'étudier son ADN et la possibilité de le synthétiser. « Ce serait fabuleux si nous pouvions le croiser avec le champignon de Paris ou la truffe. Cela serait un grand pas de fait pour résoudre le problème de la faim dans le Monde», déclare le Pr Lindsay Flowerdew du département de biologie de Los Angeles. Enthousiasme qui n'est pas partagé par tous puisque les producteurs de truffes du Périgord viennent de demander à l'INAO (Institut National des Appelations d'Origine) de protéger leur label contre d'éventuels concurrents asiatiques.
Le professeur Pak Yong Sulaiman Mek Jah binti Che Dan Yusof et son équipe ont été décorés par le gouvernement malaisien du titre de Chevalier du Bolet Incommensurable sous la Griffe du Dragon Argenté. Quant au spécimen, il a permis de faire une omelette géante qui a été partagée entre trente-trois villages du district de Jerantut. L'épluchage par des habitants de Kuala Tembeling, aidés par des touristes, a duré une semaine. Les 1400 ringgits de bénéfice (environ 300 euros) seront reversés au village de Tanjung Piandang pour la reconstruction d'une école détruite par le tsunami de 2004. Tout comme le spécimen qui lui a servi d'ingrédient principal, l'omelette a été inscrite dans le Livre Guinness des Records.
L'hémisphère sud est bénie des dieux des champignons car il y 3 mois déjà une équipe de mycologues américains, dirigée par l'éminent professeur Tex Hager (Stanford University), a découvert des Cèpes de Bordeaux (Boletus edulis var. giganteus) dans l'ouest de Madagascar et plus précisément dans la vallée de l'Halun Schaba. Certains des spécimens mesuraient plus 1m50 de hauteur. On aurait déjà rencontré cette espèce, selon des sources non-officielles, du côté de Marseille.
Un des collaborateurs du Pr.Tex Hager pose fièrement à côté de ces "monstres".
L'hémisphère nord n'est pas en reste non plus, car notre compatriote et explorateur, Gérard Remenvussa, nous à ramené des photos splendides du Bhoutan où il a passé un bout de temps dont celles de la Macro-Psalliota Bhoutanis, cousine de notre Rosé des prés, qui peut atteindre 2m50 de hauteur et parfois même plus. Selon la tradition locale les jeunes filles cherchant à se marier s'asseyent à l'ombre de leur chapeau et attendent le prince charmant. On comprend mieux le nom de "Champignon du mariage", en bhoutan: Jattong unh meq, donné à cette espèce. Belle tradition.
Jeune bhoutanaise en grand apparat attendant un mari
Notre compatriote Gérard, un peu casse-cou, en plein travail
Le réchauffement climatique est-il une des causes de l'apparition de ces espèces gigantesques? Peut-être.
J'attends vos réactions et commentaires - Jean-Mi
Message à tous les incrédules
qui se sont manifesté(e)s dans les commentaires ou dans les nombreux mails qui me sont parvenus. Mon seul tort est d’avoir publié les informations ci-dessus un 1er Avril. Je suis profondément déçu par le peu de crédit que vous m’accordez.
Des preuves ! Vous voulez des preuves ?
1) le chercheur malais se trouvant sur la photo sous le Suillus Malayensis a été grièvement blessé par des chutes de spores, il souffre d’une double fracture du crâne et le pronostic vital est engagé !
2) devant l’urgence de la situation les autorités ont déclaré le port du casque obligatoire dans les forêts malaises !
3) Des panneaux signalant le danger ont été installés !
*traduction : attention chutes de spores
4) devant l’imminence de l’apparition de ce gigantisme notre ministre Mme Bachelot, super prévoyante comme toujours, a commandé 80 millions de casques qui seront distribués gratuitement, aux entrées de nos belles forêts, aux promeneurs, aux amoureux (?), aux chasseurs, aux chercheurs de champignons mais pas aux ouvriers forestiers car ils en possèdent déjà.
5) Mme Bachelot a également commandé 200.000 panneaux « Attention chutes de spores », malheureusement au moment de l’installation on se rendît compte qu’ils étaient en malais. La ministre dans une déclaration sur RTL a affirmé qu’elle arriverait bien à les refiler à d’autres pays et sincèrement je la crois (elle l’a prouvé avec ses vaccins, non ?).
200 000 panneaux en français cette fois ont été recommandés.
Et pour finir un petit message perso à Nimbus et à ses poissons rouges de 3 m j'y crois moi! (sous commentaires)
En effet les services de l’Equipement de l’Essonne, sur ordre de Mme Bachelot, ont installé des panneaux le prouvant.
Vivement demain Jean-Mi !!
L'affaire du pain maudit de Pont Saint Esprit sur
http://mycologia34.canalblog.com/archives/le_pain_maudit_de_pont_saint_esprit/index.html
Bientôt un téléfilm sur le pain maudit
de Pont Saint Esprit
27/08/2009 L'histoire du "Pain maudit " revient sur le devant de la scène. Elle fera l'objet d'un téléfilm fiction coproduit par France 3 Lyon et "Septembre production". Le tournage aura lieu du 14 au 25 septembre 2009. A cette occasion, les caméras de France télévisions se baladeront dans les rues de la vieille ville de Pont-Saint-Esprit. Ce long métrage, réalisé par Bertrand Arthuys, retracera l'histoire du "Pain maudit" qui secoua la France en 1951. Durant cette année, une série d'intoxications alimentaires fut enregistrée sur tout l'Hexagone, dont la plus sérieuse à Pont-Saint-Esprit. Elle y fit 300 intoxication, 9 morts et plusieurs dizaines "d'internés" pris de démence. Le corps médical pensa alors que le « pain maudit » aurait pu contenir de l'ergot de seigle. Ce téléfilm sera diffusé courant 2010 sur France3. (le téléfilm a été diffusé le Samedi 13 Février 2010)
cliquez sur les photos pour les agrandir
2 oeuvres majeurs sur l'Affaire du pain maudit
Peut-être aurons-nous enfin des éclaircissements sur ce mystère! Pour en savoir plus sur cette affaire voir sousCatégories: 8 - 1951 Le Pain maudit de Pont St.Esprit -Jean-Mi
Une vidéo sur La Malédiction de Pont St.Esprit (3mn57) http://www.youtube.com/watch?v=vtKpXbWxrZc&feature=related
Quelques extraits du tournage du téléfilm: http://www.youtube.com/watch?v=HBHPijySscQ
Sélection DVD
CONTROVERSES NUCLEAIRES - LE SACRIFICE de d'Emanuela Andreoti et Wladimir Tchertkoff DVD Alerte Verte (Suisse 2003) -18€
en vente chez http://www.filmsengages.com/index.php?main_page=product_info&products_id=405
Les Héros oubliés de Tchernobyl: le 26 Avril et les mois suivants, près d'un million de "liquidateurs" furent envoyés éteindre l'incendie du réacteur de Tchernobyl et "liquider" ses conséquences.
Selon le décompte de l'ingénieur biélorusse Gueorgui Lepine, qui a participé au programme de décontamination, « Le nombre de liquidateurs décédés atteint aujourd'hui près de 100 000 personnes, alors qu'un million de personnes au total ont travaillé à la centrale de Tchernobyl. »
Selon Viatcheslav Grichine, président de l'Union Tchernobyl (la principale association de liquidateurs) sur 600 000 liquidateurs « 25 000 sont morts et 70 000 restés handicapés en Russie, en Ukraine les chiffres sont proches, et en Biélorussie 10 000 sont morts et 25 000 handicapés», ce qui fait un total de 60 000 morts (10% des 600 000 liquidateurs) et 165 000 handicapés. Leur a-t-on expliqué les conséquences pour leur santé, pour leur vie, de l'irradiation qu'ils allaient subir ? Certainement pas.
Une partie de leur travail était motivée par ce qui fut salué comme un acte de dévouement, voire un véritable « sacrifice » (à condition d'être conscient du danger ); et plus largement par des promesses de salaires élevés et d'avantages sociaux (logements, places dans les crèches...) ou symboliques (médailles et diplômes) décernés par le gouvernement. A cet époque Lénine vacillait déjà sur son piedestal et on oublia de parler de la révolte des soldats estoniens envoyés à Tchernobyl, de ces détenus à qui on promis des réductions de peine et surtout de ces 70 techniciens de la centrale qui s'étaient rapidement enfuis et avaient plongé dans la clandestinité. Ils connaissaient eux les dangers et n'avaient aucune envie de se sacrifier ou d'être sacrifiés.
Les "liquidateurs" de Tchernobyl ne se sont pas sacrifiés pour sauver l'U.R.S.S. et l'Europe - On les a sacrifiés!
Un extrait de "CONTROVERSE NUCLEAIRES - "LE SACRIFICE" sur: http://www.youtube.com/watch?v=RJ93COoGhpE
Une vidéo sur les "liquidateurs": http://www.youtube.com/watch?v=Q_wb1PBU3-E
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
ERREURS - ATTENTION DANGER
Vous avez des questions? Posez-les sur "COMMENTAIRES" en fin d'article ou
par Mail sur "CONTACTER L'AUTEUR"
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Un petit livre dangereux!!
Pierre, visiteur de mon site et acquéreur de mon livre me signala qu'un de ses amis possédait un petit livre dans lequel le Tricholome équestre (Tricholoma equestre ou auratum ou encore flavivorens) était considéré comme bon comestible alors que sur mon site et dans mon livre, il était donné vénéneux-mortel.
Le livre en question est le Petit Guide Des Champignons de Charles Zettel dont la publication originale date d'Août 1996, il est vrai qu'à cette date le Tricholome équestre était encore considéré comme bon comestible. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Cliquez sur la photo pour agrandir
Stupeur et étonnement en 2001 lorsqu'un journal canadien cite une étude française rapportant 12 intoxications survenues dans le Sud-Ouest de la France dont 3 furent mortelles et imputables à ce Tricholome.
En Novembre 2009 il fit à nouveau parler de lui en intoxicant un couple dans le Sud-Ouest de la France, le mari décéda.
Ce livre fut réédité en 2011 et 2016 (je possède depuis peu la derniere édition) et peut-être à d'autres dates encore.
Il est inconcevable et dangereux de ne pas tenir compte de l'évolution de la toxicologie de certains champignons lors d'une réédition d'un livre mycologique!!
Ce guide de petit format, 9x12cm, dont les illustrations sont souvent approximatives et souvent en désaccord avec les descriptifs.
De plus, le Tricholome équestre ne dégage en aucun cas une odeur nauséabonde et de gaz comme mentionnée sur l'illustration et dans le descriptif, confusion avec le Tricholome soufré – Tricholoma sulphureum!
Pour en savoir plus sur les symptômes des intoxications provoquées par le Tricholome équestre, voir l'article ci-dessous:
« Quand la Poste nous ''promène'' aux Champignons »
Amitiés Jean-Mi et merci à Pierre pour l'info
DE LA CUEILLETTE A L'ASSIETTE!!!!!
en vous souhaitant BON APPETIT!!
Ce superbe Bolet à beau pied - Boletus calopus - est malheureusement inconsommable tant sa chair est amère, un seul spécimen vous rendra tout un plat immangeable!
Cueillez-le, goûtez un petit morceau de chapeau et vous vous en rendrez très rapidement compte.
suite à son intervention Mr. Jacques Frier a reçu le mail ci-dessous
par lequel le Chef Régis Marcon*** confirme qu'il s'agit bien du Bolet à pied rouge - Boletus Erythropus - et non du Bolet à beau pied - Boletus Calopus -
ERREUR: il ne peut en aucun cas s'agir de Boletus Erythropus, bon comestible aprés cuisson, car les tubes de ce dernier sont rouges et non jaunes! Et ceci est inconstestable.
photo du haut Boletus Erythropus - photo du bas Boletus Calopus
La photo de Boletus Calopus, identique à celle du site provient de
Merci à Jacques le Céramiste et à son ami Mickael pour l'info -
REPONSE A TOUT
Le magazine qui enrichit la vie (?)
Dans le numéro de Mars du magazine "Réponse à tout" on peut voir
Il s'agit effectivement de la mortelle Amanite phalloïde - Bravo!!
Par contre la photo n'est pas celle d'une Amanite phalloïde mais celle d'une Amanite tue-mouche - Amanita muscaria, vénéneuse et de surcroît hallucinogène, mais non mortelle.
Qu'à cela ne tienne dans le numéro d'Avril de "Réponse à tout" on change la photo et on publie un erratum
Erreur réparée? Absolument pas, car la photo ne représente toujours pas une Amanite phalloïde mais une Volvaire qui elle de plus est comestible!!!
Alors suite au prochain numéro de "Réponse à tout"
Merci à Jacques et à son ami Eric pour l'info - Amitiés Jean-Mi
Quand la Poste nous "promène" aux Champignons.
Depuis longtemps déjà nous avons pris l’habitude de faire la queue dans nos bureaux de poste. Afin de nous faire patienter (à moins que ce soit dans un but mercantile?) cette queue serpente entre différents présentoirs sur lesquels on peut trouver : livres, CD, DVD, cartes, enveloppes, emballages de colissimo et j’en passe (il n’y manque que les bonbons, chewing-gums et autres programmes télé pour se croire aux caisses de nos grandes surfaces).
Il y a quelques semaines une amie passionnée par les Champignons, dans un bureau de Poste de l’Hérault (Paulhan pour ne pas le citer), trouva sur un présentoir un petit livre (11,5x19,5 cm) sur les champignons et elle l’acheta pour me l’offrir (merci Lili cela me donne du matériel pour mon blog).
Le livre vendu par la Poste
C’est un petit livre de prime abord sympa et sans prétention dans lequel les descriptions sont, ma foi, assez succinctes. Il a été édité en 2001 par Gründ, excellent éditeur spécialisé dans la faune et la flore. La mycologie et plus particulièrement la toxicologie des champignons est en perpétuelle évolution, ce qui était comestible hier ne l’est plus aujourd’hui et malheureusement pour cet ouvrage la « DLC » (date limite de consommation) est largement dépassée. D’ailleurs il ne figure même plus dans le catalogue de Gründ (recherches sur www.gründ.fr).
A la page 46 on peut on peut voir les illustrations de 2 Tricholomes, des frères jumeaux: le Tricholome équestre et le Tricholome doré avec tous deux le symbole « comestible » et la qualification de « bon » en ce qui concerne le premier.
cliquez pour agrandir
Le Tricholome équestre (ou Auratum ou encore Flavivorens) était considéré comme excellent comestible, très estimé et très connu dans le Sud et le Sud-Ouest de la France où il est commun et affublé d’un grand nombre de dénominations: Chevalier, Jaunet, Bidaou, Canari, etc…
Tout fut bouleversé par le New England Journal of Medecine du 13 Septembre 2001 (Vol.: 345 :798-802 Canada) qui cite une étude française rapportant 12 intoxications survenues dans le Sud-Ouest de la France dont 3 furent mortelles et imputables au Tricholome équestre. 2 autres cas mortels clairement imputables à ce champignon furent signalés en Pologne en 2002.
- Les symptômes : ils se manifestent après une consommation excessive ou répétée dans un laps de temps très court par des faiblesses, des douleurs et des crampes musculaires surtout au niveau des épaules et des hanches. Les troubles digestifs sont mineurs voire totalement absents ce qui rend difficile le pronostic d’une intoxication fongique.
Dans les cas graves les malades souffrent de rhabdomyolise aiguë, une maladie dégénérative des muscles. Un agent toxique présent dans le Tricholome équestre semble détruire les cellules des muscles squelettiques (qui assurent les mouvements du squelette) dont le contenu passe dans le sang. L’organisme subit alors une suite d’événements qui peuvent entraîner des complications dans différents organes dont des insuffisances rénales, cardiaques ou hépatiques et la mort.
Le 28 Novembre 2009 un couple de Haute-Garonne, Elda et Dante Iop, en vacances à bord de leur camping-car, ont cueilli des Tricholomes équestres du côté de Lacanau (Gironde) et 48 heures après une consommation répétitive ils ont ressenti les premiers symptômes : malaises, fatigue intense et douleurs musculaires. Le couple fut rapidement hospitalisé et le verdict tomba au Centre Antipoison de Bordeaux : intoxication par le Tricholome équestre. Le mari n’a malheureusement pas survécu et Elda (à la date du 12/12/2009) était toujours dans le coma.
Historique
- Dès le 1er Novembre 2001 Santé Canada mit en garde et recommanda aux amateurs du Tricholome équestre de ne pas en consommer plus de 100grs (avant cuisson) par semaine.
- Courant Novembre 2001 l’Office Fédéral Suisse de la Santé Publique en déconseillait la consommation.
- Il fut interdit à la vente en Pologne en 2002 et en Italie (ordonnance du 20/08/2002).
- Le 27 Novembre 2002 l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (Afssa) informe que le Tricholome équestre peut s’avérer dangereux après une consommation répétée dans un laps de temps très court. En outre l’Afssa a été saisie le 25 Octobre 2002 par la Direction Générale de la Concurrence, Consommation et Répression des Fraudes d’une demande d’évaluation du risque éventuel lié à la consommation de Tricholomes équestres.
- La réponse à cette saisie vînt le 13 Octobre 2003 (saisine n°2002-SA-0285) dans un avis dans lequel l’Afssa annonça (entre autres) : que les cas cliniques observés ont été clairement imputés au Tricholome équestre – que la classification actuelle (comestible) de ce champignon fasse l’objet d’une révision – que des mesures sont à envisager pour que ce champignon ne puisse plus être proposé à la consommation sous quelques formes que ce soit.
- Le 29 Avril 2004 l’Afssa demande à la Société Mycologique de France la révision du classement actuel de ce Tricholome.
- Le 20 Juin 2004 le Ministre de la Santé (Mr Douste-Blazy), le Ministre de l’Agriculture (Mr Hervé Gaymard), le Ministre délégué au Commerce (Mr Christian Jacob) et le secrétaire au Budget (Mr Dominique Bussereau) arrêtent : << L’importation, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux du Tricholome équestre (Tricholoma auratum, Tr. Equestre et Tr. Flavivorens) sous quelque forme que ce soit, est suspendue pour une durée d’un an à compter de la parution du présent arrêté >> (Journal Officiel n°142 du 20 Juin 2004, page 11099 texte n°9).
- Et enfin depuis le 19 Septembre 2005 il est interdit définitivement à l’importation et à la vente (Journal Officiel du 21 Septembre 2005).
Nous sommes en 2010 et il est inconcevable que la Poste continu à vendre, avec les risques mortels que cela comporte pour ses usagers mycophages , un ouvrage trop ancien et à mille lieues des réalités actuelles de la toxicologie des champignons.
Autres erreurs:
Page 11 : le Gyromitre géant (Gyromitra gigas) donné comme parfois toxique dans le descriptif ( ????) l’est tout autant que son voisin de gauche Gyromitra esculenta car tous 2 contiennent des gyromitrines ; l'une d'elles se transforme dès que le champignon est cueilli et jusqu'à ce qu'il soit parfaitement sec, en une molécule extrêmement toxique, la méthylhydrazine. Certains dérivés de cette molécule servent dans le carburant des moteurs des fusées (et oui) !
cliquez pour agrandir
Page 13 : toutes les Helvelles sont toxiques et non comestibles. Pendant longtemps les Helvelles ont été considérées comme comestibles après cuisson: les résultats d'études récentes ont pu démonter que l’Helvelle crépue (Helvella crispa) notamment, l'une des plus consommées, contenait des toxines non thermolabiles responsables de plusieurs intoxications. Il faut donc considérer maintenant l'ensemble des helvelles comme toxiques.
cliquez pour agrandir
Pour la petite histoire, hier 9 juin 2010, au bureau de poste de Paulhan d’où provenait l’ouvrage incriminé on pouvait retrouver un ouvrage identique et cela doit être le cas dans un grand nombre de bureaux de France.
Si vous rencontrer le même ouvrage dans votre bureau de Poste faites-le moi savoir.
En savoir plus sur le Tricholome équestre
En savoir plus sur les intoxications
Jean-Mi
Les erreurs mortelles de Larousse*
En Août 1990 la maison Larousse a dû rappeler 180.000 volumes de son Petit Larousse en couleurs édition 1991 auprès de 6.000 revendeurs. En effet dans ce sacro-saint dictionnaire de la langue française, dans les mots en C, page 203 se trouvait une planche dédiée aux Champignons, devant chaque Champignon une pastille de couleur indiquait la comestibilité ou la toxicité de ce dernier.
Et oh surprise! l’Amanite Phalloïde était qualifiée d’inoffensive alors qu’elle est connue pour être mortelle.
130.000 exemplaires se trouvaient déjà dans les librairies françaises, 50.000 en Belgique - Suisse - Canada et quelques autres pays encore, et 120.000 étaient prêts à être expédiés chez Larousse.
Communiqué de Larousse dans la presse:
“ Le Petit Larousse en couleurs vous met en garde: une erreur s’est glissée page 203, cette page reproduit une planche de Champignons.......devant chaque Champignon, une pastille ......comestible, vénéneux........Dans la légende, ces pastilles ont été inversées........Larousse vous prie de bien l’excuser. Toute erreur est humaine" (L’Humanité du 25/08/1990)
* Titre d’un article du New-York Times du 29/08/1990
Sources: l'Humanité du 25/08/1990 - New-York Times du 29/08/1990 - Les Échos
Des publicitaires un tantinet dangereux!
Voici l’exemple d’une publicité réalisée par des publicitaires peu au courant des réalités mycologiques. Elle vante les qualités (réelles) du couteau à Champignon Opinel avec le slogan “Cueillir dans les règles de l’Art”. Belle publicité et beau slogan, dont les auteurs ont malheureusement privilégié la beauté du Champignon représenté au détriment de sa toxicité.
cliquez pour agrandir
En effet le Champignon à “cueillir dans les règles de l’art” est une Amanite Tue-Mouches (Amanita muscaria) vénéneuse et de surcroît hallucinogène.
J’ai trouvé cette publicité dans le Hors-série Vivre Plus / Alpes Magazine Champignons 2007.
Une autre erreur, qui prête moins à conséquence, se trouve dans ce même magazine page 83. Elle concerne le Tricholome Pied Bleu (Tricholoma nudum) excellent comestible, le symbole utilisé pour son lieux de récolte est “ prairies et pelouses” alors que ce champignon pousse dans les forêts de conifères et de feuillus, les auteurs l'ont certainement confondu avec le Tricholome sinistre (Tricholome saevum) bon comestible qui lui pousse exclusivement hors des forêts.
Mortellement gravissime!!
cliquez pour agrandir
Dans l’ouvrage de Roger Phillips “Les Champignons” Editions Solar (Première publication 1981 Pan Books Ltd), imprimé à Hongkong, dans le paragraphe Espèces comestibles page 7, on trouve une superbe Amanite Phalloïde, et de surcroît de très belle taille. Erreur inexcusable car cette Amanite est responsable de la grande majorité des intoxications mortelles.
Imprimer à l'étranger est certainement moins cher mais si cela doit mettre le lecteur en danger, on a le droit de se poser des questions!! Qui a vérifié cet ouvrage?
La bourde du Dauphiné Libéré du 6/11/2009
Comment peut-on confondre un Pleurote avec une Lépiote?
Il s'agit, sur la photo de l'article, d'une Lépiote élevée d'une taille qui n'a rien d'exceptionnelle et de surcroît aucun point commun avec un Pleurote si ce n'est que tous deux sont des champignons!!!
Cet article paru dans le Dauphiné Libéré du 6 Novembre 2009 m' a été envoyé par l'ami Jacques qui s'est fait un plaisir et un devoir d'envoyer le mail ci-dessous au journal:
<<J'espère que vous pouvez être très fier du scoop de votre correspondant qui n'a d'égal en gigantisme que la stupidité de son contenu. Grâce à de tels articles de vulgarisation, les centres anti-poison ont encore de beaux jours. Faites donc un bel article dès que ce brave Fabrice Conquet trouve un panier de phalloïdes et par pitié, donnez la recette aux casseroleux des dimanches et jours fériés. Et si c'est un chasseur, faites aussi un article dès qu' il part dans les bois...
Merci donc pour cette information originale qui, faute de mieux en matière de champignons, ravira les ramasseurs de perles qui ont un peu de culture>>.
Veuillez agréer ma formule de politesse.
Visitez le site de Jacques, cet artiste du Champignon
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
LES DIFFERENTES ESPECES
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Cliquez sur les noms
1 Amanites - 2 Armillaires - 3 Bolets et Cèpes - 4 Calocères
5 Chanterelles - 6 Clavaires - 7 Clitocybes - 8 Clitopiles
9 Collybies - 10 Coprins - 11 Cortinaires - 12 Craterelles
13 Entolomes - 14 Galères - 15 Géastres - 16 Gomphides
17 Guépinies - 18 Gyromitres - 19 Hébélomes - 20 Helvelles
21 Hydnes - 22 Hygrophores - 23 Hypholomes - 24 Inocybes
25 26
27
28
25 Lactaires - 26 Lentins - 27 Lépiotes - 28 Marasmes
29 Morilles - 30 Mycènes - 31 Paxilles - 32 Pézizes + Oreille de Judas
33 Phallales - 34 Pholiotes - 35 Pleurotes - 36 Plutées
37 Polypores - 38 Psalliotes - 39 Russules - 40 Sclérodermes
41 Sparassis - 42 Strophaires - 43 Tricholomes - 44 Truffes
45 Vesses - 46 Volvaires - 47 Xylaires
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
DES NOMS VERNACULAIRES
Il est évident que ces noms communs (ou vernaculaires) sont totalement différents de la nomenclature scientifique (noms latins) car crées en dehors de toute règle ou contrainte mais font néanmoins partie de notre patrimoine culturel et "fleurent bon le terroir".
Certains champignons portent le nom d'un saint comme le saint Georges (Tricholome de la ....) ou le saint Michel (Lépiote élevée), ou encore le saint Martin (Tricholome terreux) qui sont fêtés respectivement le 23 Avril, le 29 Septembre et le 11 Novembre. Ces dates correspondent à la période à laquelle nous avons le plus de chance de les rencontrer.
Un autre champignon, la Trompette des Morts, a vu son nom se transformer en trompette des Maures pour des raisons commerciales. Il est certainement plus facile d'écouler des champignons étiquetés trompettes des Maures que trompettes des Morts. Voici quelques noms communs de champignons insolites, étonnants ou même amusants dont certains ont quelques siècles d'âge.
- Amanite tue-mouches - Amanita muscaria - vénéneuse - longtemps avant l'invention des insecticides elle servait de "pièges à mouches", il suffisait de placer un chapeau dans une assiette creuse avec un peu d'eau sucrée pour trucider ces insectes. Manière écologique, avec la bonne veille tapette, pour se débarrasser de ces intrus!
- Le bonnet de capelan ou petite religieuse est l'Helvelle à pied blanc - Helvella monachella - vénéneuse - la forme du chapeau rappelle le bonnet de curé (capelan en occitan) ou la cornette des religieuses.
- Le doigt de Satan ou doigt du mort est le Xylaire polymorphe - Xylaria polymorpha - sans intérêt culinaire car trop coriace.
Un grand nombre de champignons, par leurs formes, leur façon de pousser ou encore leurs odeurs, faisait partie au Moyen Âge avec un peu de bave de crapaud de la panoplie du parfait sorcier et autre jeteur de sorts,
- L'Oeuf ou Morille du Diable est le Phallus impudique - Phallus impudicus - non consommable en raison de son horrible odeur.
à l'état d'oeuf
développé
- La Lanterne du diable ou Coeur de sorcière est le Clathre grillagé - Clathrus ruber - non consommable en raison de son horrible odeur.
- Parmi les Phallales, qui sont certainement la production la plus spectaculaire du règne fongique:
- l'Etoile ou la Pieuvre des bois - l'Anthurus d'Archer - Anthurus Archeri - non consommable en raison de son horrible odeur. Il était inconnu des sorciers du Moyen-Âge car, originaire des Antipodes il n'a fait son apparition en France, dans le Bordelais et les Vosges, qu'en 1920. On suppose que ses spores ont voyagé dans les balles de laine provenant d'Australie, débarquées à Bordeaux et acheminées vers les tissages des Vosges. Mais il est également possible qu'il ait accompagné les troupes australiennes cantonnées dans les Vosges lors de la 1ère Guerre mondiale.
- La Massue d'Hercule ou la Sucette des pauvres est la Clavaire en pilon - Clavariadelphus pistillaris - comestible médiocre - Au début du 20ème siècle dans l'Est de la France elle faisait, en guise de friandise, le régal des enfants de familles très modestes après avoir été trempée dans de l'eau sucrée d'où son nom de Sucette des pauvres.
- Le Chevalier est le Tricholome équestre - Tricholoma equestre - vénéneux, mortel dans les cas graves. Ce Champignon était considéré comme excellent comestible jusqu'en 2001 lorsqu'on se rendit compte qu'il était responsable d'intoxications mortelles dans le Sud-Ouest de la France. Au Moyen-Âge sa consommation était réservée aux nobles d'où son nom de Chevalier, les manants quant à eux devaient se contenter du Bolet des bouviers - Suillus bovinus - un médiocre comestible.
Le Chevalier
Le Bolet des bouviers
- LeTricholome des Oies est le Tricholome sinistre - Lepista personata - un bon comestible qu'on rencontre hors des forêts, dans les prairies et prés, les pâturages. Les oies s'en régalent.
- L'aile de bécasse est l'Hydne imbriqué - Sarcodon imbricatum - comestible médiocre dont le chapeau est couvert de squames et d'écailles brunâtres lui donnant l'aspect d'une aile d'oiseau.
- Oreille de Judas ou oreille d'arbre ou Champignon chinois - Auricularia auricula Judae - comestible apprécié en Extrême Orient ou il fait l'objet d'une culture intensive et on le retrouve souvent dans les plats des restaurants chinois et vietnamiens sous le nom de Champignon noir. Son nom d'Oreille de Judas viendrait de ce que Judas, après avoir trahi le Christ se serait pendu à un sureau qui est son arbre de prédilection.
- Moricaude ou cervelot - Gyromitre comestible - Gyromitra esculenta - malgré son nom il est vénéneux, son aspect de cervelle (cérébriforme) lui a valu son nom de cervelot.
- Amadou, Polypore des pharmacies, Polypore à feu sont des noms du Polypore amadouvier - Fomes fomentarius - inconsommable en raison de sa chair trop coriace avec laquelle, il y a peu de temps encore, on préparait l'amadou dont les chirurgiens, surtout militaires, se servaient pour arrêter les hémorragies. Cet amadou, trempé dans du salpêtre était également utilisé pour la fabrication des mèches du fameux briquet à amadou dont les plus anciens parmi nous se souviennent encore.
- Le Bolet nonnette volée - Suillus luteus - bon comestible tient son nom de l'anneau ample et blanc qui garni le haut de son pied tel un voile.
- Indigotier, Pissacan ou Sorcier bleu sont des noms du Bolet bleuissant - Gyroporus cyanescens - c'est un bon comestible délaissé à cause du bleuissement instantané de sa chair et de son hyménium au toucher ou à la coupe.
- Barbe de chèvre, Langue de bouc ou de chat, Aiguillard, Oursin sont quelques noms de l'Hydne pied de mouton - Sarcodon repandum - Il les doit à son hyménium formé d'aiguilons. C'est un bon comestible très recherché et très connu.
- Tricholome des enfers, Crapaudine soufrée sont des noms du Tricholome soufré - Tricholoma sulphureum - inconsommable en raison de sa trés désagréable et forte odeur de gaz et d'acétylène. La crapaudine est une pierre précieuse qu'on croyait autrefois provenir de la tête des crapauds
A suivre Jean-Mi
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
IDENTIFICATION PAR L'ASSOCIATION DES COULEURS DU CHAPEAU ET DES LAMELLES
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Champignons à chapeaux blanc-beige
Avec Anneau et Volve:
Lamelles blanches: Amanite ovoïde - Amanite phalloïde - Amanite printanière - Amanite vireuse
Avec Anneau sans Volve:
Lamelles blanches puis noires: Coprin chevelu
Lamelles blanches à crème-beige: Hébélome radicant - Lépiote pudique - Pholiote destructrice - Pholiote du peuplier
Lamelles roses puis brunes: Psalliote des bois - Psalliote champêtre - Psalliote des jachères - Psalliote jaunissante.
Sans Anneau avec Volve:
Lamelles blanches: Amanite vaginée
Lamelles rosâtres: Volvaire gluante - Volvaire soyeuse
Sans Anneau ni Volve:
Lamelles blanches à crème-beige: Clitocybe blanc - Clitocybe en entonnoir - Clitocybe géant - Clitocybe géotrope - Clitocybe retourné - Collybie mucide - Collybie tachée - Lactaire à lait brûlant - Lactaire poivré - Lactaire velouté - Lentin tigré - Tricholome colombette - Tricholome de la St.Georges
Lamelles blanches à rosées: Clitopile petite prune - Entolome des haies - Lactaire renversé - Pleurote corne d'abondance
Lamelles rosées-crème puis brun-olivâtre: Inocybe de Patouillard
Lamelles jaune-clair puis saumon vif: Entolome livide
Avertissement
Les couleurs du chapeau et des lamelles, à elles seules, ne permettent pas l'identification d'un champignon mais elles peuvent en favoriser l'approche. Certains champignons, dits hygrophanes, possèdent la capacité de pouvoir changer de couleur ou même d'apparence en fonction des conditions climatiques, forte humidité ou sécheresse. De plus au fur et à mesure de la croissance du champignon ses couleurs peuvent foncer ou s’éclaircir et parfois même être modifiées. Pour parachever l'identification consultez les descriptifs ainsi que les tableaux comparatifs se trouvant dans le livre 2017 et sur mycologia34.canalblog.com/
Champignons à chapeaux jaune-orange-rouge
Avec Anneau et Volve:
Lamelles jaunes: Amanite des Césars
Avec Anneau sans Volve:
Lamelles blanches: Amanite citrine - Amanite jonquille - Amanite tue-mouches
Lamelles blanches puis noires: Coprin micacé
Lamelles blanches à crème-beige: Armillaire couleur de miel - Pholiote écailleuse
Lamelles blanchâtres/jaunâtre/rouille: Pholiote changeante
Lamelles brunâtres: Pholiote précoce
Lamelles jaunes: Pholiote remarquable - Pholiote ridée
Sans Anneau avec Volve:
Lamelles blanches: Amanite vaginée
Sans Anneau ni Volve:
Hyménium formé de plis (ou rides) jaunes: Chanterelle commune - Chanterelle jaunâtre
Lamelles blanches à crème-beige: Collybie à pied en fuseau - Collybie à pied velouté - Cortinaire élevé - Hébélome échaudé - Lactaire à lait abondant - Lactaire roux - Lactaire toisonné - Marasme d'oréade - Russule comestible - Russule dorée - Russule émétique - Russule feuille morte - Russule jaune - Russule jolie
Lamelles jaunes/orangées/rouges/brunes: Clitocybe de l'olivier - Clitocybe orangé - Cortinaire des montagnes - Gomphide rutilant - Hygrophore conique - Hygrophore perroquet - Hygrophore rouge-ponceau - Hypholomes en touffes - Lactaire délicieux - Lactaire sanguin - Pholiote écailleuse - Pholiote pénétrante - Tricholome équestre - Tricholome rutilant - Tricholome soufré
Lamelles blanc-violacé puis brun-rouille: Cortinaire à collier
Hyménium formé d'aiguillons blanc-jaune: Hydne pied de mouton
Pas de consommation sans identification à 100%
Champignons à chapeaux brunâtres
Avec Anneau et Volve: Néant
Avec Anneau sans Volve:
Lamelles blanches: Amanite épaisse - Amanite panthère - Amanite rougeâtre
Lamelles blanches à crème-beige: Galère marginée - Hébélome radicant - Lépiote brunâtre - Lépiote à crête - Lépiote déguenillée - Lépiote élevée - Pholiote destructrice - Pholiote du peuplier - Russule fétide
Lamelles blanches/jaunâtres/rouille: Pholiote changeante - Pholiote ridée
Lamelles roses puis brunes: Psalliote auguste - Psalliote des forêts
Sans Anneau avec Volve:
Lamelles blanches: Amanite vaginée
Sans Anneau ni Volve:
Hyménium formé de plis (ou rides) jaunes: Chanterelle en entonnoir - Chanterelle jaunâtre
Lamelles blanches à crème-beige: Collybie butyracée - Collybie à larges lamelles - Collybie à pied en fuseau - Collybie raadicante - Clitocybe à pied en massue - Hébélome couleur moutarde - Lactaire plombé - Lactaire roux - Lentin en colimaçon - Marasme d'oréade - Paxille enroulé - Paxille à pied noir - Pleurote en forme d'huître - Pleurote du panicaut - Russule comestible - Russule couleur de belette - Russule fétide - Tricholome agrégé - Tricholome blanc et brun - Tricholome sinistre
Lamelles blanches puis brunes: Cortinaire élevé - Hypholome velouté
Lamelles blanc-violacé puis brunâtres: Cortinaire remarquable
Lamelles blanc/rose: Clitocybe laqué - Entolome en bouclier - Hygrophore pudibond - Mycène en casque - Mycène incliné - Pleurote corne d'abondance - Plutée du cerf
Lamelles blanc/gris: Gomphyde glutineux - Marasme à odeur d'ail
Hyménium formé d'aiguillons blanc/gris puis brunâtres: Hydne imbriqué
Champignons à chapeaux rose-violet-bleu-vert
Avec Anneau et Volve:
Lamelles blanches: Amanite phalloïde
Avec Anneau sans Volve:
Lamelles blanchâtres puis brun-rougeâtre: Strophaire vert-de-gris
Sans Anneau avec Volve: Néant
Sans Anneau ni Volve:
Lamelles blanches à crème-beige: Inocybe à lames couleur de terre - Lactaire odorant - Lactaire vieillot - Pleurote en forme d'huître - Russule charbonnière - Russule couleur de sardoine - Russule verdoyante
Lamelles roses à violacées: Clitocybe laqué var. améthyste
Lamelles beige/jaunâtre puis brun/rouille: Cortinaire à odeur de bouc
Lamelles gris/lilas puis brun/rouille: Cortinaire blanc-violet
Lamelles verdâtres: Clitocybe odorant - Hygrophore perroquet
Lamelles blanc/rose: Mycène pur
Lamelles violettes puis brunes: Tricholome pied bleu
Hyménium formé de plis (ou rides) violacés: Chanterelle violette
Champignons à chapeaux gris-noir
Avec Anneau et Volve: Néant
Avec Anneau sans Volve: Néant
Sans Anneau avec Volve: Amanite vaginée
Sans Anneau ni Volve:
Lamelles blanches puis noires: Coprin noir d'encre - Coprin pie
Lamelles blanc-crème: Entolome à odeur de nitre - Clitocybe nébuleux - Pleurote en forme d'huître - Pleurote du panicaut - Tricholome prétentieux - Tricholome terreux - Tricholome tigré
Lamelles blanches puis grisâtres: Hygrophore de Mars
Hyménium gris à noir formé de plis (ou rides) ou lisse: Chanterelle grise - Trompettes des morts
Pour identifier CEPES et BOLETS
par l'association des couleurs du Chapeau et des tubes
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
LES CHAMPIGNONS VENENEUX
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Il est beau et plaît surtout aux Dames
MAIS ATTENTION!
Le Clitocybe laqué var.améthyste – Laccaria laccata var.amethystea
Si j'écris qu'il plaît aux Dames c'est parce que je me suis rendu compte, lors des «sorties» que nous organisons, que ces Dames avaient une forte attirance pour ce superbe Champignon. Certainement à cause de ses couleurs ou encore par le nom de Bouton de bottines ou de guêtres qu'on lui donne dans certaines régions.
C'est un bon comestible néanmoins sa consommation est à modérer car ce petit mignon est un grand accumulateur de radioéléments et de métaux lourds au même titre que le Bolet bai (Xerocomus badius) ou encore que le Pied de mouton (Hydnum repandumm) voir Liste des espèces sensibles, de plus la confusion est possible avec deux «sosies» vénéneux:
le Mycène pur (Mycena pura)
et un autre moins connu mais tout aussi dangereux
l'Inocybe à lames couleur de terre var. liliacin
(Inocybe geophilla var. lilacina)
Pour éviter une confusion, aux conséquences souvent graves, consulter le Tableau comparatif XVII
Et n'oubliez jamais: "Pas de consommation sans identification à 100%"
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Vous avez des questions? Posez-les sur "COMMENTAIRES" en fin d'article ou
par Mail sur "CONTACTER L'AUTEUR"
Amanite tue-mouches. Lat.: Amanita Muscaria.
Nom commun: Fausse oronge.
cliquez sur les photos pour les agrandir
L'amanite tue-mouches dans tous ses états!
Voir le descriptif de l'Amanite tue-mouches
Amanite panthère Lat.: Amanita pantherina
Nom commun: Fausse golmote
cliquez sur les photos pour les agrandir
Voir le descriptif de l'Amanite panthère
Clitocybe ou Pleurote de l'olivier.
Lat.: Clitocybe olearia ou Pleurotus (ou Omphalotus) olearius
Noms communs: Pleurote de l'olivier, Oreille de l'olivier.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 4-15 cm., orange à jaune-orangé, orné de fines fibrilles* lui donnant un aspect brillant. Convexe* puis étalé, vite déprimé et en entonnoir. Marge* incurvée.
Lamelles: jaune-or, très décurrentes*, serrées avec de nombreuses lamellules. Elles ont la propriété d'être phosphorescentes la nuit.
Pied: 4-18 cm., orange à jaune-orangé de la couleur du chapeau, ayant tendance à brunir avec l'âge. Ferme, plein, atténué à base. Il peut être central ou excentrique.
Chair: jaune-orangé, plus foncée dans le pied. Odeur assez forte et désagréable de bois moisi, saveur douce.
Habitat: lignicole*, Eté-Automne, parfois même au cœur de Hiver, en touffes parfois importantes aux pieds ou sur les troncs des feuillus. Très commun dans les régions méridionales où il est le champignon qui provoque le plus d'intoxications.
Observations: c'est un champignon vénéneux qui provoque des intoxications parfois très graves. On peut le confondre avec l'excellente Chanterelle commune (ou Girolle) mais cette dernière est de couleur jaune, ne possède pas de lamelles* mais des plis* sous le chapeau, est terricole* et dégage une agréable odeur d'abricots et de mirabelles. Voir Tableau Comparatif III
Clitocybe blanc. Lat.: Clitocybe dealbata.
Noms communs: Clitocybe blanc-ivoire, Clitocybe blanchi.
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 2-5 cm., blanc-jaunâtre à gris-jaunâtre, couvert d'un givre blanc sale persistant, devenant grisâtre avec l'âge. Convexe*, plan puis étalé, se déprimant au centre, parfois en entonnoir*. Marge* fine, incurvée puis étalée et souvent ondulée.
Lamelles*: blanches à crème, décurrentes*, serrées, minces.
Pied: 2-5 cm.,blanchâtre, brunâtre à la base. Court, soyeux, plein, fibreux, tenace parfois un peu excentrique.
Chair: blanchâtre, ferme, fibreuse*. Odeur forte d'herbe et de mousse, saveur douce.
Habitat: de Juin à Novembre dans les prés, les parcs, les pelouses, les pâtures, le long des haies, dans les zones herbeuses, souvent en groupes. Assez commun.
Observations: c'est un champignon vénéneux qui, comme d'autres Clitocybes blancs (Cerussata, Phylophilla,etc.) provoquent des intoxications graves du type muscarien ou sudorien. On peut le confondre avec des espèces comestibles comme l'excellent Marasme d'oréade (Mousseron) qui partage le même habitat mais s'en distingue par son chapeau brun-jaune et surtout par ses lamelles* beige-jaunâtre, libres*, espacées et ventrues et avec le Clitocybe en entonnoir (bon) dont l'habitat est forestier et qui dégage une agréable odeur d'anis et d'amandes Voir Comparatif XIV:
Entolome livide. Lat.: Entoloma lividum
Noms communs: Entolome perfide, Faux meunier, Jaunet.
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 5-20 cm., blanc-jaunâtre à gris-brunâtre, avec des reflets blafards, couvert d'un givre blanc. Orné de fines fibrilles*, visqueux par temps humide, soyeux par temps sec. Campanulé* puis convexe*-bossu et enfin étalé et souvent mamelonné*. Compact, épais, charnu. Marge* longtemps enroulée, se fissurant avec l'âge
Lamelles*: jaune-clair puis saumon à maturité. Adnées*, très échancrées* à l'insertion sur le pied, assez espacées, larges.
Pied: 6-12 cm., blanchâtre se tachant de jaunâtre, floconneux* vers le sommet, renflé vers la base, souvent incurvé, ferme, robuste, plein, spongieux avec l'âge.
Chair: blanche, épaisse, ferme. Odeur agréable de farine fraîche qui devient repoussante lorsque le champignon vieillit. Saveur douce et agréable.
Habitat: Eté-Automne en groupes dans les forêts de feuillus, les clairières, aux lisières, dans les endroits aérés. Assez commun.
Observations: il provoque des intoxications parfois très graves qui peuvent, selon la quantité ingérée, entraîner la mort de personnes fragiles. On peut le confondre avec le Clitopile petite prune dont les lamelles* sont décurrentes* et le Tricholome de la St.Georges dont les lamelles* sont blanc-crème, tous deux d'excellents comestibles mais qui dégagent également cette odeur de farine. Voir Comparatif V, VI et VII
Gyromitre comestible. Lat.: Gyromitra esculenta
Noms communs: Fausse Morille, Moricaude, Cervelot.
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 3-8 cm. de diamètre, brun à brun-rougeâtre ou brun-noirâtre. Il a l'aspect d'une cervelle (cérébriforme) bosselée et difforme. La marge* plus pâle est soudée par endroits au pied. Il est creux et sa paroi interne est blanc-crème.
Pied: 2-6 cm., pour un diamètre de 20-40 mm, blanc-crème devenant roussâtre avec l'âge. Trapu, ridé à sillonné, bosselé, souvent comprimé et atténué vers la base. Lacuneux*, creux, communiquant avec la cavité du chapeau.
Chair: blanchâtre et mince, ayant l'aspect et la consistance de la cire. Odeur douce rappelant celle du savon, saveur légère et agréable.
Habitat: Printemps-début de l'Eté dans les endroits sablonneux des forêts de conifères, les friches, les bruyères. Assez commun dans certaines régions.
Observations: malgré son nom c'est un champignon vénéneux et mortel dans les cas graves. Il fut longtemps consommé après dessiccation, mais cette dernière n'enlève qu'une partie de la toxine (gyromitrine) qu'il contient et une consommation répétée peut avoir des conséquences très graves. Il est à rejeter absolument. A ne pas confondre avec les Morilles
Helvelle à pied blanc. Lat.: Helvella monachella.
Noms communs: Bonnet de capelan, Petite religieuse, Nonnette, Cornette?
Vénéneuse
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 2-4 cm de haut, formé de 2 à 3 lobes dressés, avec la face cachée blanc-grisâtre, les bords inférieurs sont libres* et plus pâles. Sa forme rappelle le bonnet de curé ou la cornette des religieuses.
Pied: 3-8 cm pour un diamètre de 10-30 mm., blanc, légèrement velouté. Creux, cylindrique, généralement lisse mais parfois un peu sillonné vers la base.
Chair: très mince, blanche, coriace et élastique dans le pied, fragile et cassante dans le chapeau. Sans odeur, ni saveur particulières.
Habitat: au Printemps dans ou aux lisières des forêts de feuillus et de conifères, sous les peupliers, le long des chemins, dans les haies, les taillis, sur terrains sablonneux. Parfois en groupes de centaines d'exemplaires. Assez commune.
Observations: comme toutes les Helvelles elle est à rejeter car elle contient de l'acide helvellique qui est détruit en partie à la cuisson, mais également de la gyromitrine responsable d'intoxications graves lors de consommations importantes ou répétées Elle se différencie de l'Helvelle lacuneuse et de l'Helvelle crépue par son pied presque lisse et sa pousse printanière.
A ne pas confondre avec les Morilles (excellentes après cuisson et avec modération) dont le chapeau est formé d'alvéoles et non de lobes.
Inocybe de Patouillard. Lat.: Inocybe Patouillardi.
Nom commun: Inocybe de Printemps.
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 3-8 cm., blanc-crème à jaunâtre se tachant de brun-rouge avec l'âge. Fibrilleux*, conique puis étalé avec un large mamelon* central. Marge* d'abord enroulée puis lobée, souvent fendue.
Lamelles*: rosées puis crème et enfin brun-olivâtre avec l'arête* blanche et floconneuse*, rougissant au frottement. Adnées*-émarginées, serrées, épaisses.
Pied: 3-10 cm., blanc taché de rouge, cylindrique, grêle ou robuste selon les cas, parfois courbe et bulbeux* à la base, très fibreux*.
Chair: blanche, parfois nuancée de rose, ferme. Odeur forte et fruitée, saveur douce.
Habitat: Printemps-Eté aux lisières ou dans les bois clairs et secs surtout de feuillus, au bord des chemins. A une préférence pour les hêtres. Assez rare.
Observations: les intoxications dûes à ce champignon sont du type muscarien (voir page 6). On lui attribue des intoxications mortelles en France et en Europe. La dose mortelle est estimée à 500 grs, mais il est exceptionnel de réaliser une cueillette de cette importance. On l'identifie assez facilement grâce à son habitat, sa précocité, son chapeau d'abord très conique, sa marge fendillée et ses lamelles* brun-olivâtre.
Lépiote à crête. Lat.: Lepiota cristata.
Noms communs: Lépiote crêtée, Lépiote puante, Lépiote crêpue.
Vénéneuse.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 2-5 cm., cuticule* brune se déchirant en petites écailles en laissant apparaître le fond blanchâtre. Conique puis étalé, au centre le revêtement reste intact et continu, avec un mamelon* assez pointu.
Lamelles*: blanchâtres, ayant tendance à brunir avec l'âge. Libres*, serrées, inégales, avec l'arête* floconneuse*.
Pied: 2-4 cm. Pour un diamètre de 3-4 mm. Blanchâtre souvent teinté de brun-roux vers la base. Grêle, soyeux, un peu luisant. Anneau* blanchâtre, satiné, fragile.
Chair: blanche, très mince. Odeur désagréable de radis, d'ail et de fruits pourris.
Habitat: Eté-Automne dans les sentiers et aux lisières des forêts, dans les champs, les parcs, les jachères, les jardins, les pelouses, les massifs de fleurs. Commune.
Observations: c'est un champignon considéré comme vénéneux, comme toutes les petites Lépiotes il est à éviter. De plus son odeur désagréable ne donne guère envie de le consommer. A ne pas confondre avec les grandes Lépiotes (macrolepiota), la Lépiote élevée et la Lépiote déguenillée, toutes deux excellentes et de taille beaucoup plus importante.
Attention: ne cueillez jamais de Lépiotes dont la taille est inférieure à 10 cm
Mycène pur. Lat.: Mycena pura
Nom commun: Mycène rose.
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 2-5cm., de couleur variable avec différentes nuances de rose et de lilas, plus pâle par temps sec, souvent même presque blanc. Peu charnu, conique puis campanulé* et étalé avec un mamelon* central. Marge* striée.
Lamelles: blanchâtres, parfois un peu rosâtres. Adnées*, échancrées* à l'insertion sur le pied, peu serrées, inégales, réunies par des veines.
Pied: 4-10 cm., rose à lilas de la couleur du chapeau, base légèrement bulbeuse* couverte d'un fin duvet blanchâtre. Cylindrique, élancé, rigide.
Chair: blanchâtre nuancée de rose-lilas, fragile, mince. Odeur et saveur désagréables de radis, de rave.
Habitat: Eté-Automne, isolé ou en groupes dans les forêts de feuillus et de conifères. Très commun.
Observations: c'est un champignon qui provoque des intoxications du type muscarien.On peur le confondre avec le Laccaire améthyste (bon) mais il s'en différencie, entre autres, par son odeur et sa saveur désagréables de radis et de rave. >Tableau comparatif XVII
Paxille enroulé. Lat.: Paxillus involutus.
Noms communs: Paxille à bords enroulés, Paxille involuté, Bolet à lamelles, Chanterelle brune.
Vénéneux
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 5-15 cm., brun-jaunâtre à brun-olivâtre, palissant avec l'âge. Convexe* puis étalé et finalement déprimé*, parfois en entonnoir*. Pelucheux, velu, visqueux par temps humide, charnu, tendre. Marge* très enroulée, se redressant avec l'âge.
Lamelles*: crème-ocre, brunissant au frottement. Décurrentes*, très serrées, inégales, reliées entre elles par endroit, fragiles, facilement séparables du chapeau.
Pied: 3-8 cm., de la couleur du chapeau, plus clair vers le sommet. Assez court, évasé vers le haut, souvent en pointe vers la base, plein, ferme, lisse.
Chair: jaunâtre, brunissant au frottement ou aux blessures. Épaisse, molle, devenant flasque avec l'âge. Odeur de champignons, un peu fruitée, saveur acidulée.
Habitat: Eté-Automne, sous les feuillus, dans les endroits humides, au bord des chemins, dans les haies. Assez commun.
Observations: c'est un champignon vénéneux qui peut provoquer des intoxications parfois très graves en cas de consommation répétée ou ingestion du champignon cru ou mal cuit.
Psalliote (ou Agaric) jaunissante
Lat.: Agaricus xanthodermus
Noms communs: Agaric jaunissant, Agaric ou Psalliote à peau jaune
Vénéneuse
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 5-15 cm., blanc-sale, parfois teinté de gris-fauve au centre, se tachant très rapidement de jaune au toucher ou aux blessures, soyeux, lisse. D’abord en cloche, presque cylindrique à sommet aplati, puis étalé. Marge* floconneuse.
Lamelles: blanchâtres, roses et enfin brunes. Libres*, serrées, inégales, étroites.
Pied: 6-12 cm., blanc se tachant de jaune au toucher. Cylindrique, renflé à la base, lisse, soyeux, farci* de moelle puis creux. Anneau* blanc, membraneux, ample.
Chair: blanche ne jaunissant pas ou très peu sauf à la base du pied, tendre, épaisse. Odeur très désagréable d’encre, de phénol, de teinture d’iode, saveur désagréable.
Habitat: Eté-Automne dans les haies, les prés, les jardins, les champs cultivés notamment de maïs. Assez commune dans certaines régions.
Observations: il provoque des intoxications du type gastro-intestinal. De nombreuse intoxications lui sont attribuées et pourtant il est difficilement consommable en raison de son odeur désagréable qui à elle seule suffit à l’identifier, aidée en cela par le jaunissement de son chapeau et de son pied. A ne pas confondre avec les Agarics comestibles (Rosés des près, des jachères ou des bois) mais ces dernièrs ne dégagent pas cette odeur désagréable. Voir Tableau Comparatif XIII
Tricholome équestre.
Lat.: Tricholoma equestre ou auratum.
Noms communs: Bidaou, Chevalier, Jaunet, Canari, Tricholome vert-jaune
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 4 à 12 cm., jaune à jaune-olivâtre, moucheté de fines fibrilles brunâtres avec des reflets verdâtres. Convexe puis étalé et plus ou moins mamelonné, un peu gluant dans la jeunesse. Marge enroulée puis redressée et ondulée. Cuticule assez facilement séparable de la chair.
Lamelles: jaune-soufre vif à jaune-citron, très échancrées, serrées, inégales.
Pied: 4 à 10 cm., pour un diamètre de 8 à 15 mm., jaune-soufre souvent moucheté de brunâtre. Cylindrique, assez court, charnu, plein, fibrilleux.
Chair: blanche, jaunâtre sous la cuticule du chapeau et à la base du pied, épaisse, ferme. Odeur très faible, saveur douce.
Spores: blanches.
Habitat: Automne-début de l’Hiver sous les conifères, avec une préférence pour les pins, sur terrain silicieux et sablonneux. Commun dans le Sud et le Sud-Ouest de la France, rare ailleurs.
Observations: consternation et étonnement dans le monde de la mycologie lorsque le 13 septembre 2001, le New England Journal of Medecine (Canada) cite une étude française rapportant 12 intoxications survenues dans le Sud-Ouest de la France entre1992 et 2000, dont 3 furent mortelles et imputables au Tricholome équestre, considéré jusqu’alors comme un excellent comestible. Il était consommé et connu depuis des siècles sous le nom de Chevalier, Jaunet, ou encore Bidaou (selon les régions), au Moyen-Age il était très estimé par la noblesse et la chevalerie (d’où son nom de chevalier) qui le réservaient à leurs tables, laissant aux manants des espèces qu’ils appréciaient peu comme le Bolet des bouviers. En effet il serait très dangereux, voire mortel, après une consommation répétée en un laps de temps très court. Les symptômes se manifestent plusieurs jours après une consommation excessive par des faiblesses, des douleurs et des crampes musculaires, surtout au niveau des épaules et des hanches. Les troubles digestifs sont mineurs, voire totalement absents, ce qui rend difficile le pronostic d’une intoxication fongique. Dans les cas graves les malades souffrent de rhabdomyolise aiguë qui est une maladie dégénérative des muscles. Un agent toxique présent dans le Tricholome équestre semble détruire les cellules des muscles squelettiques (qui assurent les mouvements du squelette), dont le contenu passe dans le sang. L’organisme subit alors une suite d’événements qui peuvent entrainer des complications dans différents organes, dont une insuffisance rénale ou cardiaque et la mort.
Le 13 Octobre 2003 l'agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) annonce que les cas cliniques observés ont été clairement imputés à une consommation excessive de Tricholomes équestres sans qu’il ait pu être déterminé de dose toxique, que les données disponibles ne permettaient pas de fixer une dose tolérable, et qu’il fallait informer les ramasseurs et les consommateurs des risques encourus en cas de consommation excessive.
Tricholome tigré. Lat.: Tricholoma pardinum.
Noms communs: Tricholome léopard, Faux griset, Faux petit-gris, Grivelé.
Vénéneux.
cliquez sur les photos pour les agrandir
Chapeau: 5-15 cm, parfois plus, gris-clair à gris-cendré, recouvert de fines écailles* gris-noirâtre disposées concentriquement, plus denses au centre. Convexe* puis étalé, parfois bombé ou mamelonné*. Marge* enroulée puis étalée et ondulée.
Lamelles: blanches à crème-jaunâtre avec des reflets verdâtres. Échancrées*, assez serrées, larges, épaisses. Jeunes elles exsudent des gouttelettes verdâtres*
Pied: 4-8 cm. pour un diamètre de 20 à 40 mm. Blanc et farineux vers le sommet, jaune-crème vers la base. Cylindrique mais renflé vers la base, très robuste, ventru, ferme, fibreux*, plein, relativement court par rapport au chapeau.
Chair: blanche, jaune à la base du pied. Odeur faible de farine, saveur douce.
Habitat: Eté-Automne dans les forêts de conifères, plus rarement sous les feuillus si ce n'est sous les hêtres. Peu commun.
Observations: il est vénéneux et provoque des intoxications gastro-intestinales. Il est assez facilement identifiable grâce à son aspect massif et à son chapeau gris couvert de fines d'écailles. On peut le confondre avec le Tricholome prétentieux et le Tricholome terreux (griset), tous deux de bons comestibles mais ces derniers sont moins massifs et n'ont pas le chapeau écailleux mais fibrilleux.Voir Tableau Comparatif XII
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Vous avez des questions? Posez-les sur "COMMENTAIRES" en fin d'article ou
par Mail sur "CONTACTER L'AUTEUR"
LES NOMS COMMUNS (OU VERNACULAIRES)
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Vous avez des questions? Posez-les sur "COMMENTAIRES" en fin d'article ou
par Mail sur "CONTACTER L'AUTEUR"
Parle-t-on du même champignon???
Barbe de chèvre ou Langue de chat ou encore Langue de bouc
de quel champignon peut-il bien s'agir
il s'agit tout simplement de l'Hydne pied de mouton
En effet son hyménium tapissé d'aiguilons est à l'origine de tous les noms communs qu'on lui attribue. Il en est de même pour des centaines d'espèces, les plus connues, les plus communes, les plus estimées et souvent celles aux formes étranges.
La Chanterelle commune ou Girolle est communément nommée: girondelle, crête de coq, gallinace, chevrette, jaunotte, jaunette ou encore roussotte et j'en passe!
Mais la palme revient peut-être à la Lépiote élevée: coulemelle, saint Michel, baguette de tambour, parasol, couamelle, nez de chat, couleuvrée, potiron, golmote, grisotte, chevalier bagué, demoiselle, etc.
Il est évident que ces noms communs (ou vernaculaires) sont totalement différents de la nomenclature scientifique (noms latins) car crées en dehors de toute règle ou contrainte mais font néanmoins partie de notre patrimoine culturel et "fleurent bon le terroir".
Certains champignons portent le nom d'un saint comme le saint Georges (Tricholome de la ....) ou le saint Michel (Lépiote élevée), ou encore le saint Martin (Tricholome terreux) qui sont fêtés respectivement le 23 Avril, le 29 Septembre et le 11 Novembre. Ces dates correspondent à la période à laquelle nous avons le plus de chance de les rencontrer.
Un autre champignon, la Trompette des Morts, a vu son nom se transformer en trompette des Maures pour des raisons commerciales. Il est certainement plus facile d'écouler des champignons étiquetés trompettes des Maures que trompettes des Morts.
Voici quelques noms communs de champignons qui même dans la même région ne définissent pas toujours le même champignon.
Noms communs - Noms français - Noms latins
en rouge les espèces vénéneuses, à rejeter, ou inconsommables.
A
Agaric à peau jaune - Psalliote jaunissante - Agaricus xanthoderma Voir
Agaric champêtre - Psalliote champêtre - Agaricus campestris Voir
Agaric des bois - Psalliote des bois - Agaricus silvicola Voir
Agaric des forêts - Psalliote des forêts - Agaricus silvaticus Voir
Agaric des jachères - Psalliote des jachères - Agaricus arvensis Voir
Agaric jaunissant - Psalliote jaunissante - Agaricus xanthoderma Voir
Agaric impérial - Psalliote auguste - Agaricus augustus Voir
Agaric princier - Psalliote auguste - Agaricus augustus Voir
Agaric rougissant - Psalliote des forêts - Agaricus silvaticus Voir
Agaric visqueux - Gomphide glutineux - Gomphidius glutinosus Voir
Agrocybe précoce - Pholiote précoce - Agrocybe praecox Voir
Aiguillard - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
Aile de bécasse - Hydne imbriqué - Sarcodon imbricatum Voir
Amadou - Polypore amadouvier - Fomes fomentarius Voir
Amadouvier - Polypore amadouvier - Fomes fomentarius Voir
Amanite à étui - Amanite vaginée - Amanita vaginata Voir
Amanite à pierreries - Amanite jonquille - Amanita gemmata Voir
Amanite bossue - Amanite vireuse - Amanita virosa Voir
Amanite bulbeuse - Amanite phalloïde - Amanita phalloïdes Voir
Amanite engainée - Amanite vaginée - Amanita vaginata Voir
Amanite impériale - Amanite des Césars - Amanita Caesarea Voir
Amanite impériale blanche - Amanite ovoïde - Amanita ovoïdea Voir
Amanite perlée - Amanite jonquille - Amanita gemmata Voir
Amanite pomme de pin - Amanite solitaire - Voir
Amanite vineuse - Amanite rougeâtre - Amanita rubescens Voir
Anisé blanc - Psalliote des bois - Agaricus silvicola Voir
Anthurus d’Australie - Anthurus d’Archer - Anthurus Archeri Voir
Argouane - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Armillaire mucide - Collybie mucide - Oudemansiella mucida Voir
Auburon - Lactaire poivré - Lactarius piperatus Voir
Avrilet - Tricholome de la St.Georges - Tricholoma Georgii ou Gambosum Voir
L'Avrilet (Tricholome de la St.Georges) car c'est en Avril qu'il paraît
B
Baguette de tambour - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Barbe de bouc - Hydne imbriqué - Sarcodon imbricatum Voir
Barbe de chèvre - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
Barigoule - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Baveux - Armillaire couleur de miel - Armillaria mellea Voir
Baveux - Bolet nonnette voilée - Suillus luteus Voir
Baveux - Hygrophore limace - Hygrophorus latitabundus Voir
Bidaou - Tricholome équestre - Tricholoma equestre Voir
Bise d’Automne - Tricholome prétentieux - Tricholoma portentosum Voir
Bise de curé - Russule verdoyante - Russula virenscens Voir
Bise rouge - Russule feuille morte - Russula xerampelina Voir
Bise verte - Russule verdoyante - Russula virenscens Voir
Bise violette - Russule charbonnière - Russula cyanoxantha Voir
Bite de chien - Phallus du chien - Mutinus caninus Voir
Bite de loup - Phallus du chien - Mutinus caninus Voir
La bite de chien ou de loup (Phallus du chien), l'image est explicite!
Bleu anisé - Tricholome pied bleu - Tricholoma nudum ou Lepista nuda ou Rhodopaxillus nudus Voir
Bolet à anneau - Bolet nonnette voilée - Suillus luteus Voir
Bolet à lamelles - Paxille enroulé - Paxillus involutus Voir
Bolet annulaire - Bolet nonnette voilée - Suillus luteus Voir
Bolet blanc - Psalliote champêtre - Agaricu campestris Voir
Bolet bronzé - Cèpe bronzé - Boletus aereus Voir
Bolet de fiel - Bolet amer - Tylopilus felleus Voir
Bolet des châtaigniers - Bolet bai - Xerocomus badius Voir
Bolet diabolique - Bolet de Satan - Boletus Satanas Voir
Bolet d’Eté - Cèpe d’Eté - Boletus aestivalis Voir
Bolet du mélèze - Bolet élégant - Suillus elegans Voir
Bolet jaune - Bolet nonnette voilée - Suillus luteus Voir
Bolet jaune du pin - Bolet granulé - Suillus granulatus Voir
Bolet orangé - Bolet roux -Leccinum aurantiacum Voir
Bolet pleureur - Bolet granulé - Suillus granulatus Voir
Bolet raboteux - Bolet rude - Leccinum scaber Voir
Bonnet de capelan - Helvelle à pied blanc - Helvella monachella Voir
Bouchon de champagne - Psalliote des jachères - Agaricus arvensis Voir
Boule de neige - Psalliote champêtre - Agaricus campester Voir
Boule de neige - Psalliote des bois - Agaricus silvicola Voir
Boule de neige - Psalliote des jachères - Agaricus arvensis Voir
Bouligoule - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Bouton de bottine - Clitocybe laqué - Laccaria amethistea Voir
Brigoule - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Briqueté - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Brisette - Lépiote pudique - Lepiota naucina Voir
C
Cadavrou - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
Camparol - Psalliote champêtre - Agaricus campestris Voir
Canari - Tricholome équestre - Tricholoma equestre Voir
Capucin - Morillon - Mitrophora hybrida Voir
Carlet - Hygrophore russule - Hygrophorus russula Voir
Catalan - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Caussenard - Lactaire sanguin - Lactarius sanguifluus Voir
Cèpe - Cèpe de Bordeaux - Boletus edulis Voir
Cèpe acajou - Cèpe des pins - Boletus pinophilus Voir
Cèpe appendiculé à chair jaune - Bolet de Fechtner - Boletus Fechtneri Voir
Cèpe bai - Bolet bai - Xerocomus badius Voir
Cèpe comestible - Cèpe de Bordeaux - Boletus edulis Voir
Cèpe des châtaigniers - Bolet bai - Xerocomus badius Voir
Cèpe du Diable - Bolet de Satan - Boletus Satanas Voir
Cèpe jaune des pins - Bolet granulé - Suillus granulatus Voir
Cèpe jaune du mélèze - Bolet élégant - Suillus elegans Voir
Cèpe noir - Cèpe bronzé - Boletus aereus Voir
Cèpe réticulé - Cèpe d’Eté - Boletus aestivalis Voir
Cèpe roux - Bolet roux - Leccinum aurantiacum Voir
Cèpe rude - Bolet rude - Leccinum scaber Voir
Cervelot - Gyromitre comestible - Gyromitra esculenta Voir
Le Cervelot ( Gyromitre comestible, qui ne l'est pas malgé son nom), un cerveau miniature
Champignon chinois - Oreille de Judas -Auricularia auricula-Judae Voir
Champignon des prés - Psalliote champêtre - Agaricus campestris Voir
Champignon noir - Oreille de Judas - Auricularia auricula-Judae Voir
Chanterelle brune - Paxille enroulé -Paxillus involutus Voir
Chanterelle d’Automne - Chanterelle en entonnoir - Cantharellus tubaeformis Voir
Chanterelle en trompette - Chanterelle en entonnoir - Cantharellus tubaeformis Voir
Chanterelle en tube - Chanterelle en entonnoir - Cantharellus tubaeformis Voir
Chanterelle jaunissante - Chanterelle jaunâtre -Cantharellus lutescens Voir
Chanterelle orangée - Clitocybe orangé - Hygrophoropsis aurantiaca Voir
Charbonnier - Russule charbonnière - Russula cyanoxantha Voir
Chavanne - Lactaire plombé - Lactarius plumbeus Voir
Chevalier - Tricholome équestre - Tricholoma esquestre Voir
Chevalier bagué - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Cheveline - Clavaire en chou-fleur - Ramaria bothrytis Voir
Chevelu - Coprin chevelu - Coprinus comatus Voir
Chevrette - Chanterelle commune - Cantharellus cibarius Voir
Chicotin - Bolet amer - Tylopilus felleus Voir
Chou-fleur - Sparassis crépu - Sparassis crispa Voir
Clathre d’Archer - Anthurus d’Archer - Anthurus Archeri Voir
Clavaire crépue - Sparassis crépu - Sparassis crispa Voir
Clavaire jolie - Clavaire élégante - Ramaria formosa Voir
Clavaire en massue - Clavaire en pilon - Clavariadelphus pistillaris Voir
Clitocybe anisé - Clitocybe odorant - Clitocybe odorans Voir
Clitocybe à pied clavé - Clitocybe à pied en massue - Clitocybe claviceps Voir
Clitocybe blanchi - Clitocybe blanc - Clitocybe dealbata Voir
Clitocybe blanc- ivoire - Clitocybe blanc - Clitocybe dealbata Voir
Clitocybe des pins - Clitocybe à pied en massue - Clitocybe claviceps Voir
Clitocybe enroulé - Clitocybe retourné - Clitocybe inversa Voir
Clitocybe gigantesque - Clitocybe géant - Leucopaxillus giganteus Voir
Clitocybe vert - Clitocybe odorant - Clitocybe odorans Voir
Clitopile orcelle - Clitopile petite prune - Clitopilus prunulus Voir
Cocon - Amanite des Césars - Amanita Caesarea Voir
Coeur de sorcière - Clathre grillagé - Clathrus ruber Voir
Le coeur de sorcière (Clathre grillagé)
Collybie à chapeau strié - Collybie à larges lamelles - Collybia platyphilla Voir
Collybie à odeur rance - Collybie butyracée - Collybia butyracea Voir
Collybie du hêtre - Collybie mucide - Oudemansiella mucida Voir
Collybie grasse - Collybie butyracée - Collybia butyracea Voir
Collybie maculée - Collybie tachée - Collybia maculata Voir
Collybie tachetée - Collybie tachée - Collybia maculata Voir
Colombette - Lépiote pudique - Lepiota naucina Voir
Colombette rouge - Russule émétique - Russula emetica Voir
Colombine verte - Russule charbonnière - Russula cyanoxanthia Voir
Coprin atramentaire - Coprin noir d’encre - Coprinus atramentarius Voir
Coprin bigarré - Coprin pie - Coprinus picaceus Voir
Coprin encrier - Coprin noir d’encre - Coprinus atramentarius Voir
Coprin goutte d’encre - Coprin noir d’encre - Coprinus atramentarius Voir
Coprin noir et blanc - Coprin pie - Coprinus picaceus Voir
Coprin strié - Coprin disséminé - Coprinus disseminatus Voir
Coriole de couleurs variées - Tramète versicolore - Trametes versicolor Voir
Corne d’abondance - Trompette des morts - Craterellus cornucopioïdes Voir
Cornette - Helvelle à pied blanc - Helvella monachella Voir
Cortinaire à bracelets - Cortinaire à colliers - Cortinarius collinitus Voir
Cortinaire couleur rocou - Cortinaire des montagnes - Cortinarius orellanus Voir
Cortinaire de Berkeley - Cortinaire remarquable - Cortinarius praestans Voir
Cortinaire gluant - Cortinaire à colliers - Cortinarius collinitus Voir
Cortinaire majestueux - Cortinaire remarquable - Cortinarius praestans Voir
Cortinaire montagnard - Cortinaire des montagnes - Cortinarius orellanus Voir
Cortinaire puant - Cortinaire à odeur de bouc - Cortinarius traganus Voir
Cortinaire violacé - Cortinaire blanc-violet - Cortinarius alboviolaceus Voir
Cortinaire visqueux - Cortinaire à colliers - Cortinarius collinitus Voir
Coucoumelle - Amanite vaginée - Amanita vaginata Voir
Couamelle - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Coulemelle -Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Coulemelle blanche - Lépiote pudique - Lepiota naucina Voir
Coulemelle raboteuse - Lépiote déguenillée - Macrolepiota rhacodes Voir
Coulemelle rougissante - Lépiote déguenillée - Macrolepiota rhacodes Voir
Couleuvrée - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Couvrose - Pleurote en huître - Pleurotus ostreatus Voir
Crapaudine soufré - Tricholome soufré - Tricholoma sulphureum Voir
Craterelle - Trompette des morts - Craterellus cornucopioïdes Voir
Crête de coq - Chanterelle commune - Cantharellus cibarius Voir
Crête de coq - Sparassis crépu - Sparassis crispa Voir
Cul vert - Russule verdoyante - Russula virescens Voir
Cul rouge - Russule jolie - Russula lepida Voir
D
Demoiselle - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Doigt de Satan - Xylaire polymorphe - Xylaria polymorpha Voir
Doigt du mort - Xylaire polymorphe - Xylaria polymorpha Voir
Le doigt de Satan ou du mort (Xylaire polymorphe)
E
Entolome nitreux - Entolome à odeur de nitre - Entoloma nidorosum Voir
Entolome perfide - Entolome livide - Entoloma lividum Voir
Entolome de Printemps - Entolome en bouclier - Entoloma clypeatum Voir
Entolome de Printemps - Entolome des haies - Entoloma sepium Voir
Escumelle - Coprin chevelu - Coprinus comatus Voir
Étoile des bois - Anthurus d’Archer - Anthurus Archeri Voir
F
Fausse chanterelle - Clitocybe orangé - Hygrophoropsis aurantiaca Voir
Fausse girolle - Clitocybe orangé - Hygrophoropsis aurantiaca Voir
Fausse golmote - Amanite panthère - Amanita pantherina Voir
Fausse morille - Gyromitre comestible - Gyromitra esculenta Voir
Fausse morille - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
Fausse oronge - Amanite tue-mouches - Amanita muscaria Voir
Fausse panthère - Amanite épaisse - Amanita spissa Voir
Faux griset - Tricholome tigré - Tricholoma pardinum Voir
Faux meunier - Entolome livide - Entoloma lividum Voir
Faux mousseron - Marasme d’oréade - Marasmius oreades Voir
Faux petit gris - Tricholome tigré - Tricholoma pardinum Voir
Flammule pénétrante - Pholiote pénétrante - Gymnopilus penetrans Voir
Fistuline hépatique - Langue de bœuf - Fistulina hepatica Voir
Foie de bœuf - Langue de bœuf - Fistulina hepatica Voir
Le foie de boeuf (Langue de boeuf)
G
Galérine marginée - Galère marginée - Galerina marginata Voir
Golmote - Amanite rougeâtre - Amanita rubescens Voir
Golmote - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Gomphide visqueux - Gomphide rutilant - Chroomgomphus rutilus Voir
Goutte d'encre - Coprin chevelu - Coprinus comatus Voir
Griset - Tricholome terreux - Tricholoma terreum Voir
Grisotte - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Gros clou rouge - Gomphide rutilant - Chroomgomphus rutilus Voir
Guépinie fausse helvelle - Tremiscus helvelloides - Guépinie rousse Voir
H
Hébélome à racine - Hébélome radicant - Hebeloma radicosum Voir
Hébélome brûlant - Hébélome couleur moutarde - Hebeloma sinapizans Voir
Hébélome moutarde - Hébélome couleur moutarde - Hebeloma sinapizans Voir
Hébélome petit gâteau - Hébélome échaudé - Hebeloma crustuliformis Voir
Hébélome pleureur - Hébélome échaudé - Hebeloma crustuliformis Voir
Helvelle en gobelet - Pézize commune - Helvella acetabulum Voir
Hydne réglisse - Hydne noir - Phellodon niger Voir
Hydne sinué - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
Hydne Zan - Hydne noir - Phellodon niger Voir
Hygrophore dormeur - Hygrophore de Mars - Hygrophorus marzuolus Voir
Hygrophore noircissant - Hygrophore conique - Hygrocibe conica Voir
Hygrophore prude - Hygrophore pudibond - Hygrophorus pudorinus Voir
Hygrophore timide - Hygrophore pudibond - Hygrophorus pudorinus Voir
Hypholome fasciculé - Hypholome en touffe - Hypholoma fasciculare Voir
Hypholome larmoyant - Hypholome velouté - Hypholoma velutina Voir
I
Indigotier - Bolet bleuissant - Gyroporus cyanescens Voir
L'indigotier (Bolet bleuissant), jadis on s'en servait pour teindre des vêtements
Inocybe de Printemps - Inocybe de Patouillard - Inocybe Patouillardii Voir
J
Jasseran - Amanite des Césars - Amanita Caesarea Voir
Jaune d'œuf - Amanite des Césars - Amanita Caesarea Voir
Jaunet - Entolome livide - Entoloma lividum Voir
Jaunet - Tricholome équestre - Tricholoma equestre Voir
Jaunette - Chanterelle commune - Cantharellus cibarius Voir
Jaunotte - Chanterelle commune - Cantharellus cibarius Voir
L
Laccaire améthyste - Clitocybe laqué - Laccaria laccata Voir
Laccaire laqué - Clitocybe laqué - Laccaria laccata Voir
Lacrimaire velouté - Hypholome velouté - Hypholoma velutina Voir
Lactaire à lait gris - Lactaire vieillot - Lactarius vietus Voir
Lactaire à lait rouge - Lactaire sanguin - Lactarius sanguifluus Voir
Lactaire à toison - Lactaire toisonné - Lactarius torminosus Voir
Lactaire aux coliques - Lactaire toisonné - Lactarius torminosus Voir
Lactaire aux tranchées - Lactaire toisonné - Lactarius torminosus Voir
Lactaire caustique - Lactaire à lait brûlant - Lactarius pyrogalus Voir
Lactaire coco - Lactaire odorant - Lactarius glyciosmus Voir
Lactaire couleur de plomb - Lactaire plombé - Latarius plumbeus Voir
Lactaire de Silésie - Lactaire poivré - Lactarius piperatus Voir
Lactaire des charbonniers - Lactaire poivré - Lactarius piperatus Voir
Lactaire des peupliers - Lactaire renversé - Lactarius controversus Voir
Lactaire du noisetier - Lactaire à lait brûlant - Lactarius pyrogalus Voir
Lactaire fané - Lactaire vieillot - Lactarius vietus Voir
Lactaire gris de plomb - Lactaire plombé - Lactarius plumbeus Voir
Lactaire lilas - Lactaire vieillot - Lactarius vietus Voir
Lactaire orangé - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Lactaire parfumé - Lactaire odorant - Lactarius glyciosmus Voir
Lactaire retourné - Lactaire renversé - Lactarius controversus Voir
Lactaire vineux - Lactaire sanguin - Lactarius sanguifluus Voir
Langue de bouc - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
Langue de carpe - Clitopile petite prune - Clitopilus prunulus Voir
Langue de chat - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
Lanterne du Diable - Clathre grillagé - Clathrus ruber Voir
Lanterne grillagée - Clathre grillagé - Clathrus ruber Voir
Lentin anisé - Lentin tigré - Lentinus tigrinus Voir
Lépiote blanche - Lépiote pudique - Lepiota naucina Voir
Lépiote brune - Lépiote brunâtre - Lepiota helveola Voir
Lépiote crépue - Lépiote à crête - Lepiota cristata Voir
Lépiote crêtée - Lépiote à crête - Lepiota cristata Voir
Lépiote puante - Lépiote à crête - Lepiota cristata Voir
Lépiote raboteuse - Lépiote déguenillée - Macrolepiota rhacodes Voir
Lépiote rougissante - Lépiote déguenillée - Macrolepiota rhacodes Voir
Lièvrot - Polypore en ombelle - Dendropolyporus umbellatus Voir
Le lièvrot (Polypore en ombelle)
Lyophylle en touffes - Tricholome agrégé - Tricholoma aggregatum Voir
M
Macaron de Printemps - Entolome en bouclier - Entoloma clypeatum Voir
Marasme alliacé -Marasme à odeur d’ail - Marasmius alliaceus Voir
Marasme montagnard - Marasme d’oréade - Marasmius oreades Voir
Massue d’Hercule - Clavaire en pilon - Clavariadelphus pistillaris Voir
Menotte - Clavaire dorée - Ramaria aurea Voir
Menotte - Clavaire élégante - Ramaria formosa Voir
Meunier - Clitopile petite prune - Clitopilis prunulus Voir
Mitre d’évêque - Helvelle lacuneuse - Helvella lacunosa Voir
Mitrophore hybride - Morillon - Mitrophora hybrida Voir
Moricaude - Gyromitre comestible - Gyromitra esculenta Voir
Morille bâtarde - Morillon - Mitrophora hybrida Voir
Morille blanche - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
Morille blonde - Morille ronde - Morchella rotunda Voir
Morille brune - Morille comestible - Morchella esculenta Voir
Morille commune - Morille comestible - Morchella esculenta Voir
Morille d’Automne - Helvelle crépue - Helvella crispa Voir
Morille d’Automne - Sparassis crépu - Sparassis crispa Voir
Morille du Diable - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
La morille du diable (Phallus impudique)
Morille élevée - Morille conique - Morchella conica Voir
Morille fauve- Morille ronde - Morchella rotunda Voir
Morille grise - Morille comestible - Morchella esculenta Voir
Morille jaune - Morille ronde - Morchella rotunda Voir
Morille pointue - Morille conique - Morchella conica Voir
Morille puante - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
Morille vraie - Morille ronde - Morchella rotunda Voir
Morille vulgaire - Morille comestible - Morchella esculenta Voir
Morvelous - Hygrophore limace - Hygrophorus latitabundus Voir
Morveux - Volvaire gluante - Volvariella gloïcephala Voir
Mousseron à farine - Clitopile petite prune - Clitopilus prunulus Voir
Mousseron blanc - Clitocybe géant - Leucopaxillus giganteus Voir
Mousseron d’Automne - Marasme d’oréade - Marasmius oreades Voir
Mousseron de Dieppe - Marasme d’oréade - Marasmius oreades Voir
Mousseron de la St.Georges - Tricholome de la St.Georges - Tricholoma Georgii ou Gambosum Voir
Mousseron de Printemps - Tricholome de St.Georges - Tricholoma Georgii ou Gambosum Voir
Mousseron des haies - Entolome en bouclier - Entoloma clypeatum Voir
Mucidule radicante - Collybie radicante - Xerula radicata Voir
Mucidule visqueuse - Collybie mucide - Oudemansiella mucida Voir
Museau de chat - Hygrophore limace - Hygrophorus latitabundus Voir
Mycène à beau pied - Mycène incliné - Mycena inclinata Voir
Mycène à casque - Mycène en casque - Mycena galericulata Voir
Mycène en bonnet - Mycène en casque - Mycena galericulata Voir
Mycène rose - Mycène pur - Mycena pura Voir
N
Nez de chat - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Noiret - Pleurote en huître - Pleurotus ostreatus Voir
Nonnette - Helvelle à pied blanc - Helvella monachella Voir
Nonnette pleureuse - Bolet granulé - Suillus granulatus Voir
Nonnette voilée - Bolet nonnette voilée - Suillus luteus Voir
Nouret - Pleurote en huître - Pleurotus ostreatus Voir
Nymphe des montagnes - Marasme d’oréade - Marasmius oreades Voir
O
Œuf du Diable - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
Oreille d’arbre - Oreille de Judas - Auricularia auricula-Judae Voir
Oreille de chat - Helvelle crépue - Helvella crispa Voir
Oreille de cochon - Pézize veinée - Disciotis venosa Voir
Oreille de lapin - Guépinie rousse - Tremiscus helvelloïdes Voir
Oreille de l’olivier - Clitocybe de l’olivier - Clitobe olearia ou Omphalotus olearius Voir
Oreille de singe - Pézize veinée - Disciotis venosa Voir
Oreille de veau - Guépinie rousse - Tremiscus helvelloïdes Voir
Oreille du chardon - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Oreille du sureau - Oreille de Judas - Auricularia auricula-Judae Voir
L'oreille du sureau (Oreille de Judas), d'après la légende Judas se serait pendu à un sureau
Oreillette - Pleurote en huître - Pleurotus ostreatus Voir
Oreillette de Millau - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Oreillette de Saint André - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Oreillette des Causses - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Oreillette du chardon - Pleurote du panicaut - Pleurotus eryngii Voir
Oronge, Oronge vraie - Amanite des Césars - Amanita Caesarea Voir
Oronge blanche - Amanite ovoïde - Amanita ovoïdea Voir
Oronge ciguë blanche - Amanite printanière - Amanita verna Voir
Oronge ciguë citrine - Amanite citrine - Amanita citrina Voir
Oronge ciguë verte - Amanite phalloïde - Amanita phalloïdes Voir
Oronge verte - Amanite phalloïde - Amanita phalloïdes Voir
Oronge vineuse - Amanite rougeâtre - Amanita rubescens Voir
Oursin - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
P
Palombette - Russule verdoyante - Russula virescens Voir
Palomet - Russule verdoyante - Russula virescens Voir
Parasol - Coprin chevelu - Coprinus comatus Voir
Parasol - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Paxille à bords enroulés - Paxille enroulé - Paxillus involotus Voir
Paxille à pied de velours - Paxille à pied noir - Paxillus atrotomentosus Voir
Paxille gainé - Paxille à pied noir - Paxillus atrotomentosus Voir
Paxille involuté - Paxille enroulé - Paxillus involutus Voir
Petit gris - Clitocybe nébuleux - Clitocybe nebularis Voir
Petit gris - Tricholome terreux - Tricholoma terreum Voir
Petite religieuse - Helvelle à pied blanc - Helvella monachella Voir
Pézize à odeur de chlore - Pézize veinée - Disciotis venosa Voir
Pézize écarlate - Pézize coccinée - Sarcosypha coccinea Voir
Pézize en coupe - Pézize commune - Helvella acetabulum Voir
Pézize en gobelet - Pézize commune -Helvella acetabulum Voir
Pézize vulgaire - Pézize commune - Helvella acetabulum Voir
Pholiote aux chèvres - Pholiote ridée - Rozites caperata Voir
Pholiote du peuplier - Pholiote destructrice - Phholiota destruens Voir
Pholiote marginée - Galére marginée - Galerina marginata Voir
Pholiote radicante - Hébélome radicant - Hebeloma radicosum Voir
Pible gris - Bolet rude - Leccinum scaber Voir
Pivoulade - Armillaire couleur de miel - Armillaria mellea Voir
Piboulade - Pholiote du peuplier - Agrocybe aegerita Voir
Pied bleu - Tricholome pied bleu - Tricholoma nudum ou Lepista nuda ou Rhodopaxillus nudus Voir
Pied de coq - Clavaire en chou-fleur - Ramaria bothrytis Voir
Pied de mouton - Hydne pied de mouton - Hydnum repandum Voir
Pied de rhubarbe - Gomphide glutineux - Gomphidius glutinosus Voir
Pied lilas - Cortinaire blanc-violet - Cortinarius alboviolaceus Voir
Pied violet - Tricholome sinistre - Tricholoma saevus Voir
Pieuvre des bois - Anthurus d’Archer - Anthurus Archeri Voir
La pieuvre des bois (Anthurus d'Archer), il y a une ressemblance!
Pigné - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Pissacan bleu - Bolet bleuissant - Gyroporus cyanescens Voir
Pisse-chien - Coprin chevelu - Coprinus comatus Voir
Pivoulade - Armillaire couleur de miel - Armillarea mellea Voir
Pivoulade - Pholiote du peuplier - Agrocybe aegerita Voir
Pleurote de l’olivier - Clitocybe de l’olivier - Clitobe olearia ou Omphalotus olearius Voir
Pleurote en coquille - Pleurote en huître - Pleurotus ostreatus Voir
Pleurote rutilant - Tricholome rutilant - Tricholoma ou tricholomopsis rutilans Voir
Poivrette - Lactaire poivré - Lactarius piperatus Voir
Poivrou - Russule émétique - Russula emetica Voir
Polonais - Armillaire couleur de miel - Armillaria mellea Voir
Polonais - Cèpe de Bordeaux - Boletus edulis Voir
Polonais - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Polypore à feu - Polypore amadouvier - Fomes fomentaria Voir
Polypore à feu (Polypore amadouvier), les artistes de Lascaux s'en servaient pour allumer leur feu!
Polypore des pharmacies - Polypore amadouvier -Fomes fomentaria Voir
Polypore fidèle - Polypore en ombelle - Dendropolyporus umbellatus Voir
Polypore jaune - Polypore soufré - Laetiporus sulphureus Voir
Polypore sulfurin - Polypore soufré - Laetiporus sulphureus Voir
Polypore versicolore - Tramète versicolore - Trametes versicolor Voir
Potiron - Cèpe de Bordeaux - Boletus edulis Voir
Potiron - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Potiron - Psalliote champêtre - Agaricus campestris Voir
Poule de bois - Pleurote en huître - Pleurotus ostreatus Voir
Poule des bois - Polypore en ombelle - Dendropolyporus umbellatus Voir
Poule du hêtre - Clavaire en chou-fleur - Ramaria bothrytis Voir
Pratelle - Psalliote champêtre - Agaricus campestris Voir
Pratelle - Psalliote des jachères - Agaricus arvensis Voir
Psalliote à peau jaune - Psalliote jaunissante - Agaricus xanthodermus Voir
Psalliote forestière - Psalliote des forêts - Agaricus silvaticus Voir
Psalliote majestueuse - Psalliote auguste - Agaricus augustus Voir
Psalliote rougissante - Psalliote des forêts - Agaricus silvaticus Voir
Psathyrelle disséminée - Coprin disséminé - Coprinus disseminatus Voir
Psathyrelle veloutée - Hypholome velouté - Hypholoma velutina Voir
R
Ramaire dorée - Clavaire dorée - Ramaria aurea Voir
Ramaire élégante - Clavaire élégante - Ramaria formosa Voir
Rosé - Psalliote des jachères - Agaricus arvensis Voir
Rosé des bois - Psalliote des bois - Agaricus silvicola Voir
Rosé des prés - Psalliote champêtre - Agaricus campestris Voir
Rosé impérial - Psalliote auguste - Agaricus augustus Voir
Roubillous - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Rougeaud - Cèpe des pins - Boletus pinophilus Voir
Rougeaud - Lactaire sanguin - Lactarius anguifluus Voir
Le rougeaud (Lactaire sanguin), à la blessure il laisse écouler un latex rouge-sang
Rougeaud des pins - Gomphide rutilant - Chroogomphus rutilans Voir
Rougeole à lait doux - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Rouget - Russule jolie - Russula lepida Voir
Roussette - Lactaire renversé - Lactarius controversus Voir
Roussille - Bolet roux - Leccinum aurantiacum Voir
Roussotte - Chanterelle commune - Cantharellus cibarius Voir
Roussotte - Lactaire renversé - Lactarius controversus Voir
Rouzillon - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Royal - Amanite rougeâtre - Amanita rubescens Voir
Rozite ridé - Pholiote ridée - Rozites caperata Voir
Russule âcre - Russule couleur de sardoine - Russulia sardonia Voir
Russule à pied rouge - Russule feuille morte - Russula xerampelina Voir
Russule bleu et jaune - Russule charbonnière - Russula cyanoxantha Voir
Russule caméléon - Russule jaune - Russula lutea Voir
Russule cannelée - Russule fétide - Russula foetens Voir
Russule de Printemps - Russule comestible - Russula vesca Voir
Russule fruitée - Russule jaune - Russula lutea Voir
Russule rouge-jaune - Russule dorée - Russula aurata Voir
Russule sardoine - Russule couleur de sardoine - Russula sardonia Voir
Russule verdâtre - Russule verdoyante - Russula virescens Voir
Russule xérampéline - Russule feuille morte - Russula xerampelina Voir
S
Safrané - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Saléro - Bolet granulé - Suillus granulatus Voir
Saint Martin - Tricholome terreux - Tricholoma terreum Voir
Le saint Martin (Tricholome terreux), c'est le jour de sa fête (11 Novembre) qu'il abonde
Saint Michel - Lépiote élevée - Macrolepiota procera Voir
Satyre du chien - Phallus du chien - Mutinus caninus Voir
Satyre puant - Phallus impudique - Phallus impudicus Voir
Scléroderme citron - Scléroderme vulgaire - Scleroderma aurantium ou citrinum Voir
Scléroderme orangé - Scléroderme vulgaire - Scleroderma aurantium ou citrinum Voir
Sorcier bleu - Bolet bleuissant - Gyroporus cyanescens Voir
Souchette - Collybie à pied en fuseau - Collybia fusipes Voir
Souquarel - Armillaire couleur de miel - Armillarea mellea Voir
Sucette des pauvres - Clavaire en pilon - Clavariadelphus pistillaris Voir
La sucette des pauvres (Clavaire en pilon). Au début du XXème siècle dans l’Est de la France il faisait, en guise de friandise, le régal des enfants de familles très modestes après avoir été trempé dans de l’eau sucrée, d’où son nom de sucette des pauvres.
T
Tête de maure - Vesse de loup géante - Langermannia gigantea Voir
Tête de méduse - Armillaire couleur de miel - Armillarea mellea Voir
Tête de mort - Vesse de loup géante - Langermannia gigantea Voir
Tête de moine - Clitocybe géotrope - Clitocybe geotropa Voir
Tête de nègre - Cèpe bronzé - Boletus aereus Voir
Tout bleu - Tricholome pied bleu - Tricholoma nudum ou Lepista nuda ou Rhodopaxillus nudus Voir
Trémolette - Bolet rude - Leccinum scaber Voir
Tricholome aux sangliers - Tricholome colombette - Tricholoma columbetta Voir
Tricholome couleur de terre - Tricholome terreux - Tricholoma terreum Voir
Tricholome des enfers - Tricholome soufré - Tricholoma sulphureum Voir
Tricholome léopard - Tricholome tigré - Tricholoma pardinum Voir
Tricholome des oies - Tricholome sinistre - Tricholoma saevus Voir
Tricholome en touffes - Tricholome agrégé - Tricholoma aggregatum Voir
Tricholome nu - Tricholome pied bleu - Tricholoma nudum ou Lepista nuda ou Rhodopaxillus nudus Voir
Tricholome vert-jaune - Tricholome équestre - Tricholoma equestre Voir
Trompette de la mort - Trompette des morts - Craterellus cornucopioïdes Voir
Trompette des Maures - Trompettes des morts - Craterellus cornucopioïdes Voir
V
Vache - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Vache blanche - Lactaire poivré - Lactarius piperatus Voir
Vache rouge - Lactaire délicieux - Lactarius deliciosus Voir
Vachette - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Vachotte - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Vedeuf - Hygrophore limace - Hygrophorus latitabundus Voir
Vélo - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Le vélo (Lactaire à lait abondant), l'énigme: pourquoi vélo??
Verdet - Russule verdoyante - Russula virescens Voir
Verdoyant - Tricholome prétentieux - Tricholoma portentosum Voir
Viau - Lactaire à lait abondant - Lactarius volemus Voir
Vinassier - Hygrophore russule - Hygrophorus russula Voir
Volvaire remarquable - Volvaire gluante - Volvariella gloïcephala Voir
Vrai mousseron - Tricholome de la St.Georges - Tricholoma Georgii ou Gambosum Voir
Si vous aussi vous usez de noms typiquement locaux ou régionaux pour certains champignons faîtes-le moi savoir, ils seront rajoutés à cette longue liste. Merci Jean-Mi
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
LA REGION ET SES CHAMPIGNONS
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
La Région et ses Champignons
CLERMONT-L'HERAULT 34800
ET SES ENVIRONS
Cliquez sur les photos pour les agrandir
Clermont-L'Hérault vu du Château
Le Château au lever du jour
Le Lac du Salagou et mon chien E.T.
Le cirque de Mourèze
CHAMPIGNONS COMESTIBLES
A CLERMONT ET SES ENVIRONS
Cliquez sur les photos pour les agrandir
1 Morille ronde - 2 Chanterelle commune - 3 Pied de mouton
4 Pholiote du peuplier - 5 Lactaire délicieux - 6 Tricholome terreux
7 Cèpe de Bordeaux - 8 Cèpe bronzé
Les Grands Causses et le Massif de l'Aigoual.
Les Grands Causses sont au nombre de 4: Le Larzac - Le Noir - Le Méjean - Le Sauveterre. Ce sont de vastes plateaux calcaires d'une altitude de 700 à 1250 m, nos "Sorties Champignons" se limitent aux 2 premiers ainsi qu'au Massif de l'Aigoual car à une distance max. de 100 km. de Clermont-L'Hérault.
Ces Causses sont séparés par de profonds canyons qui nous offrent des paysages époustouflants: Gorges du Tarn, de la Jonte, de la Dourbie. Des chaos dolomitiques font également partie du paysage: Montpellier-le-Vieux, Roquesaltes ( vu à la télé pour la pub Lou Pérac) et n'oublions pas l'impressionnant Cirque de Navacelles, l'Aven Armand, la Grotte de Dargilan, l'Abîme de Bramabiau, le Mont Aigoual (1567 m) avec son super Musée de la météo, les Cités Templières du Larzac et l'incontournable Viaduc de Millau!
Quel plaisir de cueillir des Champignons dans ces paysages féeriques.
Cliquez sur les photos pour les agrandir
Les Gorges du Trévezel- le village de Cantobre
La Cité Templière de La Couvertoirade (Larzac)
L'Observatoire du Mont Aigoual
Le Chaos de Montpellier-le-Vieux (Causse Noir)
Les Gorges du Tarn
Le Viaduc de Millau
Le cirque de Navacelles
Les Gorges de la Jonte: le rocher du vase de Sèvres avec un vautour fauve se dégourdissant les ailes!!(cliquez sur la photo)
Le Prieuré de St.Jean de Balme (Causse Noir)
L'Abîme de Bramabiau: la résurgence de la rivière Bonheur
CHAMPIGNONS COMESTIBLES
SUR LES GRANDS CAUSSES.
Cliquez sur les photos pour les agrandir
1 Lactaire sanguin - 2 Lépiote élevée - 3 Psalliote (ou Agaric) des jachères
4 Pleurote du panicaut - 5 Bolet nonnette voilée - 6 Bolet granulé
7 Tricholome pied-bleu - 8 Tricholome de la St. Georges
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Vous avez des questions? Posez-les sur "COMMENTAIRES" en fin d'article ou
par Mail sur "CONTACTER L'AUTEUR"
COMMENT SE REPRODUISENT-ILS?
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Les champignons se reproduisent par des semences invisibles à l'œil nu: les Spores.La dimension de ces spores est, selon les espèces, de 3 à 25 millièmes de millimètre (µm). Afin de pouvoir les voir sans l’aide d’un microscope il est nécessaire d’en réunir une quantité importante (une sporée) de la façon suivante: on fait un trou dans une feuille de papier, de préférence assez rigide, de façon à ce que le pied y pénètre entièrement, le chapeau s’appliquant horizontalement sur la feuille; on place le tout sur un verre dans lequel on aura mis un peu d’eau, mais suffisamment pour que le bout du pied baigne dans le liquide. On constatera au bout d’une douzaine d’heures, après avoir enlevé le champignon avec précaution, que les spores se sont déposées en masse sur le papier et en reproduisant fidèlement le tracé des lamelles. Afin de mieux pouvoir apprécier cette expérience il est conseillé d’utiliser du papier de couleur pour les champignons à lamelles blanches, et du papier blanc pour les champignons à lamelles colorées.
Une sporée de champignons de Paris
Ces spores se trouvent pour la majorité des champignons supérieurs sous le chapeau, dans la partie fertile: l’Hyménium. Cet hyménium est formé de lamelles chez les Agaricales (Amanites, Psalliotes, Clitocybes, Coprins, Cortinaires, Entolomes, Lactaires, Lépiotes, Pholiotes, Pleurotes, Russules, Tricholomes, etc.),
Hyménium à lamelles ex.: Lactaire délicieux
- de tubes ou foin chez les Bolets (Cèpes) et les Polypores,
Hyménium à tubes ex.: Cèpe de Bordeaux
- d’aiguillons chez les Hydnes(Pieds de mouton).
Hyménium à aiguillons ex.: Pied de mouton
- Chez les Cantharellales il est formé de plis ou de rides (Girolles ou Chanterelles), il peut même être lisse (Trompettes des Morts).
Hyménium à plis ex.: Chanterelle commune
Hyménium lisse chez la Trompette des morts
A maturité le champignon éjecte ses spores qui, lorsqu’elles germent, forment un mycélium primaire qui va s’étendre et cheminer dans le sol. Mais pour qu’il y ait fructification il devra rencontrer un autre mycélium de polarité opposée (chez les champignons on ne parle plus de sexe féminin ou masculin mais de polarité positive et négative). Ensemble ils formeront un mycélium secondaire qui donnera naissance à d’autres champignons (carpophores ou sporophores) si toutes les conditions, surtout atmosphériques, sont réunies. Parfois un mycélium peut se mettre au repos plusieurs mois, voire plusieurs années (froid, sécheresse), puis reprendre sa croissance.
Chez les champignons supérieurs les spores se forment de manières différentes:
- chez lesAscomycètes elles se forment dans une cellule mère: l’asque généralement de forme allongée, plus rarement sphérique (chez les truffes). Les spores, au nombre de huit, effectuent toute leur croissance à l’intérieur de l’asque, puis à maturité sont projetées avec violence à l’extérieur par l’ouverture de cette dernière. Les Morilles, les Pézizes, les Truffes, les Helvelles, les Gyromitres, etc.. sont des Ascomycètes.
- chez les Basidiomycètes les spores se forment et se développent à l’extérieur d’une cellule mère en forme de massue: la Baside, à l’extrémité de petites cornes creuses, les Stérigmates. Chez les Basidiomycètes (Agaricales, Bolétales, Cantharellales, Hydnes, etc) l’emplacement des spores, sous le chapeau, obligent ces derniers à décrire une courbe au moment de l'expulsion afin de pouvoir les projeter le plus loin possible. En effet, si les spores étaient produites pour germer sur place le sol serait vite épuisé à cet endroit, le champignon fait donc appel à certains mécanismes de dispersion.
Les spores expulsées sont ensuite disséminées par le vent, l’eau, les insectes, les animaux et même l’Homme. Les uns dispersant les spores accrochées à leurs pattes et leurs ailes, les autres les véhiculant dans leur pelage ou plumage. Chez l’Homme les vêtements des chasseurs, des chercheurs de champignons, des promeneurs, sont d’excellents moyens de dissémination, de même d’ailleurs que le panier en osier qui devrait servir à la cueillette des champignons et qui permet aux spores de s’échapper, ce qui n’est pas le cas de la poche plastique.
Certains champignons rencontrent de graves problèmes pour se débarrasser de leurs spores, c’est le cas du Phallus Impudique (et des Phallales en général) car recouvert une épaisse substance gélatineuse qui l’empêche de les expulser. En dégageant une horrible odeur de cadavres en décomposition et de choux pourris il attire les mouches qui se posant sur lui, repartent ensuite les pattes chargées de spores. Que ne faut-il déployer d’ingéniosité pour survivre!
Superbe film sur l'expulsion des spores >> https://www.youtube.com/watch?v=Mrphn1zOWaE
Le Phallus impudique et ses "dissémineuses" de spores
La longévité des spores de certaines espèces est souvent étonnante. Les spores d’Aspergillus glaucus, celui-même qui fait moisir nos confitures, peuvent germer plus de 25 ans après leur formation. Des essais réalisés en Angleterre au Royal Botanic Garden de Kew avec des spores de Schizophyllum commune, (un champignon qui croît sur du bois mort), séchées et mises en tube en 1909 ont pu être remis en culture en 1962 soit 53 ans plus tard.
Schizophyllum commune
Cette longévité associée à leur aptitude à résister dans des milieux fatals à tout autre organisme >> plus de 3 jours dans de l’hydrogène liquide (-252,87°C ) ou encore plus de 20 jours dans l’air liquide à - 190°C, a fait dire à certains savants (dont Henri Becquerel 1852-1908) que la Vie était peut-être apparue sur notre Terre, grâce à des spores de moisissures venues “d’ailleurs” et transportées à travers l’espace par des météorites (théorie de la Panspermie). De plus si la Terre devait se refroidir et que l’atmosphère se liquéfiait, comme ce fut le cas sur d’autres planètes de notre système solaire (Jupiter, Neptune, Pluton et Uranus), seules des spores pourraient survivre et attendre que les conditions soient à nouveau favorables à leur redéveloppement. Chaque champignon produit et laisse échapper des millions de spores et certains des milliards, dont heureusement une infime partie seulement germera, car si elles germaient toutes il n’y aurait plus de place pour nous sur cette Terre.
Un champignon de Paris produit environ 15 à 18 milliards de spores en 24 heures, certains Polypores, pendant une saison de 6 mois, en produisent des milliers de milliards. Mais le record de production devrait appartenir à la Vesse de Loup Géante avec un total effarant de 20 000 milliards de spores.
La couleur des spores peut également être un élément, entre autres, permettant l’identification des champignons. La sporée (voir début de cet article) permet de voir la couleur des spores du champignon à examiner.
Principaux champignons dont l’hyménium est formé de lamelles (Agaricales):
- Spores blanches: Amanites, Armillaires, Chanterelles, Clitocybes, Collybies, Hygrophores, Lépiotes, Marasmes, Mycènes, Pleurotes, Tricholomes.
- Spores roses: Clitopiles, Entolomes, Plutées, Rhodopaxilles, Volvaires.
- Spores ocracées: Cortinaires, Hébélomes, Inocybes, Pholiotes.
- Spores brun-noir: Coprins, Gomphides, Hypholomes, Psalliotes, Strophaires.
Pour les Cèpes elles sont jaune-brunâtre parfois nuancées d'olivâtre (Cèpe de Bordeaux).
Pour les Bolets elles sont brun-olivâtre, brunâtres, jaunâtres, ou encore rosâtres (Bolet amer).
Chez d’autres grandes familles la couleur des spores peur varier selon les individus: blanches à crème chez les Lactaires; crème, ocracées ou jaunâtres chez les Russules etc. Elles ont également des formes et des dimensions caractéristiques propres à chaque espèce.
Spores d'un champignon de Paris - Psalliota bispora
Ce n'est qu'au début du XVIIIème siècle, grâce à l'invention du microscope par l’anglais Robert Hooke et le hollandais Zacharias Janssen, que le mycologue italien Pier Antonio Michelli peut démontrer que les champignons se reproduisent par des spores invisibles à l’œil nu et non par génération spontanée comme on le croyait à l'époque. (La mycologie à travers les siècles)
Amitiés Jean-Mi
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
COMMENT SE NOURRISSENT-ILS?
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Ils se nourrissent de matières organiques, d’eau et d’air. Contrairement aux végétaux chlorophylliens qui synthétisent eux mêmes leur propre matière organique (autotrophie) grâce à la photosynthèse, les champignons étant dépourvus de chlorophylle ne peuvent élaborer eux même de matières carbonées. Dans l’impossibilité de synthétiser leur propre matière organique (hétérotrophie), ils doivent donc la trouver dans leur environnement et se nourrir de produits synthétisés par d’autres organismes qu’ils absorbent (absorptrophie) à travers la paroi de leur appareil végétatif : le mycélium. Pour trouver le carbone nécessaire à leur existence ils ont développé 3 modes de vie:
1) Le parasitisme: ils se nourrissent aux dépens d’un organisme vivant, en exploitant et détournant ses éléments vitaux pour leur propre compte, qu’ils s’agissent de végétaux, d’animaux dont l’Homme, voire même d’autres champignons. Souvent ils engendrent des maladies (ils sont pathogènes) qui peuvent entrainer la mort de leur hôte. Ils se prennent de 2 manières pour parasiter:
a) La manière forte et agressive: ils s’attaquent aux tissus vivants de leurs victimes qu’ils font dépérir et parfois périr. Dans l’immense majorité de ces actes de piraterie ce sont des champignons microscopiques unicellulaires, dits “inférieurs”, les Micromycètes, qui sont responsables de ces parasitages agressifs (moisissures, mildious, mycoses, teignes, anthracnoses, muguet, etc.), mais certains champignons dits “supérieurs”, lesMacromycètes, participent également à ce genre d’assassinat (ex.: Polypores).
b) La manière douce: très souvent les champignons ne peuvent se développer que sur des végétaux déjà affaiblis, blessés (écorce arrachée, branches coupées ou cassées, etc.) ou attaqués par des insectes ou encore, et cela de plus en plus, victimes de la pollution.
2) Le Saprophytisme: ils exploitent la matière organique morte ou en voie de décomposition: feuilles mortes, aiguilles, branches mortes, souches, tous les débris végétaux ou animaux, excréments, déchets en tout genre, etc. Sans eux la Terre serait un immense dépotoir, ils sont très utiles, de plus ils rendent au sol toutes sortes de composés et remettent en circulation des éléments essentiels (azote, carbone, phosphore, etc.), et à nouveau assimilables par d’autres organismes animaux ou végétaux. Ils se révèlent ainsi indispensables à l’équilibre du milieu naturel.
Parmi les saprophytes on rencontre d’excellents comestibles, le plus connu est certainement le champignon de Paris, mais certains autres comme les Coprins, les Psalliotes (Rosés des prés et des bois), les Morilles, les Lépiotes, entre autres, en font également partie. Certains champignons parasites se comportent également en saprophytes, c’est le cas des Armillaires qui parasitent un arbre et après l’avoir fait périr continuent à vivre à ses dépens. Ces champignons sont dits “facultatifs”. C’est parmi les saprophytes et les parasites que se trouve, pour le moment, l’immense majorité des espèces cultivables.
Psalliote (ou Agaric) champêtre
3) La Symbiose: est une étroite collaboration entre les champignons et les végétaux avec des avantages pour les 2 parties. Elle permet d’établir des échanges nutritifs au bénéfice des 2 partenaires: en échange du carbone fourni par la plante-hôte (sous forme de glucose, saccharose et de fructose), le champignon rend à son “ami” des services souvent indispensables à sa croissance et parfois même à sa survie. Ces associations contractées par les racines des végétaux avec certains champignons du sol sont appelées Mycorhizes (du grec: mûkes = champignon et rhiza = racine). On distingue plusieurs types de mycorhizes dont:
- les Endomycorhizes (du grec: endon = au dedans) : ce sont les plus fréquentes et elles concernent plus des 3/4 des espèces végétales. Elles se caractérisent par l’absence de manteau fongique autour des racines. Elles sont engendrées par des champignons dits “inférieurs” de la famille des Zygomycètes.
- les Ectomycorhizes (du grec ektos = au dehors): caractérisées par les filaments mycéliens (hyphes) qui sont reliés étroitement aux racines de la plante-hôte et tissent ainsi un manchon fongique par lequel se font -les échanges de nourriture. Les arbres qui dépendent de cette ectomycorhize ne représentent guère plus de 3% des végétaux, mais ils sont cependant les essences dominantes des forêts.
Les champignons que nous rencontrons dans cette symbiose sont dits “supérieurs”: des Basidiomycètes (ex. Bolets, Russules, Amanites, Lactaires, Cortinaires, Chanterelles, etc.) et des Ascomycètes (ex.: Truffes). Les plantes sont limitées dans leur croissance par l'incapacité à optimiser le prélèvement, par leurs racines, d’eau et de minéraux peu mobiles du sol (phosphore, azote, phosphate, etc..) et c’est là que les champignons entrent en scène grâce au mycélium qui transporte l’eau et les minéraux vitaux vers les racines. Ils assurent ainsi un approvisionnement normal du système racinaire. La plante profite ainsi du réseau mycélien du champignon plus vaste que toutes ses racines réunies.
De plus la protection de la plante-hôte est assurée par la faculté qu’ont de très nombreux champignons à produire des substances antibiotiques, créant des barrières difficiles à franchir pour les micro-organismes pathogènes. Ce sont également d’excellents dépollueurs des sols, grâce à leur capacité d’immobiliser et d’absorber les métaux lourds. De récentes recherches ont permis de démontrer qu’il existait un processus de reconnaissance plante-hôte et champignon.
Il n’est pas rare qu’un arbre soit associé à plusieurs espèces de champignons, mais certains de ces derniers ont souvent une préférence pour un type d’arbre: le Cèpe bronzé (Boletus Aereus), la Truffe noire du Périgord (Tuber Melanosporum) sont souvent associés aux chênes, l’Amanite Tue-Mouches (Amanita Muscaria) aux pins et au bouleaux, etc...
Le Bolet Élégant (Suillus Elegans syn. Suillus Grevillei), quant à lui, croît exclusivement au pied du mélèze. Ces symbioses sont très recherchées par les forestiers, car en mycorhizant les racines des jeunes plants on leur donne une chance supplémentaire de survie et on peut planter dans des zones peu favorables.
Il existe d’autres symbioses dont certaines sont plus qu’étonnantes >> VOIR
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
TCHERNOBYL 30 ANS PLUS TARD
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
26/04/1986 >> 26/04/2016
Trente ans après, le Cesium-137 relâché par le nuage radioactif issu de la catastrophe de Tchernobyl imprègne toujours arbres, sols, plantes et animaux du territoire français.
Le panache radioactif en provenance de Tchernobyl a dissémine des éléments radioactifs sur la plupart des pays d’Europe. En France, il a provoqué des dépôts dans des zones localisées de l’est de la France à des niveaux encore détectables en 2016.
Entre le 26 avril 1986 et la mi-mai 1986, le panache radioactif en provenance de la centrale de Tchernobyl dissémine des éléments radioactifs tels que l’iode 131, le césium 134 et le césium 137 sur la plupart des pays d’Europe,
et sur la France.
En 2013 et en 2014, l’activité radiologique des produits agricoles est toutefois 10 à 30 fois plus faible qu’en 1987, et 1000 à 10 000 fois plus faible qu’immédiatement après les dépôts de mai 1986. Elle diminue désormais lentement au cours du temps.
En 2015, un habitant des zones les plus touchées de l’Est de la France recevra une dose moyenne de 37 microsieverts par an (µSv/an) contre 5,4 µSv/an pour une personne résidant ailleurs en France. Ces doses sont principalement dues à l’exposition externe au rayonnement émis par le césium présent dans les sols. La contribution de l’incorporation de césium via l’ingestion de denrées est en moyenne beaucoup plus faible, inférieure à 1 µSv/an. Elle peut toutefois devenir non-négligeable pour les personnes consommant beaucoup de champignons et de gibier issues des zones les plus touchées : de l’ordre de 80 µSv/an pour un consommateur régulier et potentiellement jusqu’à 570 µSv/an pour un gros consommateur (deux repas copieux par semaine basé sur ces denrées sauvages).
Lors de prélèvements récents par l'ACRO dans l'Ouest de la France (zone peu touchée par le nuage de 1986) les champignons n’ont pas déçu ! 52 échantillons sur 64 se sont révélés contaminés. Un champignon toxique, l’Hébélome brûlant a même explosé les compteurs avec 4890 becquerels par kilo de poids sec. Cinq champignons en provenance d’Europe de l’est et vendus dans le commerce ont également été analysés. Tous contenaient du césium mais aucun ne dépassait les seuils réglementaires de commercialisation. Enfin, 6 produits alimentaires ont été positifs sur 42 échantillons. Il s’agit de viande sanglier et d’écrevisses, deux animaux qui sont en contact intime avec les sols et les sédiments. Les légumes, fruits, produits laitiers, miel et plantes aromatiques se sont avérés indemnes de toute contamination.
Tchernobyl, ce n’est donc pas fini. Les traces de la catastrophe sont encore bien présentes. Si les risques sanitaires sont désormais peu importants, l’environnement reste marqué par l’évènement. Néanmoins modérez vos consommations de champignons et de gibier.
Sources: I.R.SN. Institut de radioprotection et de sureté nucléaire - Science et avenir
TCHERNOBYL 25 ANS APRES
Après l'explosion du réacteur n°4 de cette centrale nucléaire le 26 Avril 1986, située dans l'actuelle Ukraine, des tonnes de produits radioactifs furent projetés dans l'atmosphère en formant un nuage toxique qui se promena au gré des vents au-dessus de l'Europe.
Cet accident fut classé au niveau 7 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (I.N.E.S.), tout comme celui de Fukushima du 12 Mars 2011 (classé le 12 Avril 2011).
25 ans après, les traces de Tchernobyl sont toujours présentes dans les Champignons, même en France. Après la catastrophe la norme de 600 becquerel/kilo. fut fixée par l'Europe en ce qui concerne les Champignons qui sont de gros accumulateurs de radio-éléments et de césium 137 en particulier.
Le Bolet bai, l'Hydne pied de mouton ainsi qu'un grand nombre d'espèces ne font pas la différence entre les minéraux qui leur sont nécessaires et le Césium 137 qu'ils accumulent à très forte dose. Ce qui est fort étonnant, d'ailleurs, vu que le Césium 137 n'existe pas dans la nature et sa présence et toujours lié à une contamination nucléaire. Il faut 30 ans pour que le césium 137 perde la moitié de sa radioactivité, à ce jour il en a perdu environ 40% et il faudra près de 3 siècles pour qu'il disparaisse totalement.
Césium 137 et chaîne alimentaire
Le césium-137 est la principale source de contamination de la chaîne alimentaire due aux essais nucléaires, à l'accident de Tchernobyl, de Fukushima et à tous ceux que l'on nous a caché. Peu mobile, il s'enfonce lentement dans le sol. La contamination se fait d'abord par les feuilles, puis les racines. Ce sont aujourd'hui les champignons - à cause du mycélium - et le gibier qui sont les plus contaminés. Cette contamination est très variable : de 15 à 5000 Bq/kg pour les champignons et jusqu'à 5000 Bq/kg pour le gibier.
Dans le Nord et l'Est de l'Europe certains Champignons dépassent le seuil des 600 Bq/kg tolérés mais également en France (Vosges, Mercantour et surtout Corse), en Suisse, en Autriche et en Allemagne.
Sensibilité de certains Champignons comestibles au césium 137
Très sensibles |
Moyennement sensibles |
Peu sensibles |
- Bolet bai Boletus badius - Bolet des bouviers Suillus bovinus - Bolet à chair jaune Boletus chrysenteron - Bolet granulé Suillus granulatus - Bolet tacheté Suillus variegatus - Clitocybe laqué Laccaria laccata - Hydne pied de mouton Hydnum repandum - Pholiote ridée Rozites caperata
|
- Girolle ou Chanterelle Cantharellus cibarius - Chanterelle en entonnoir Cantharellus tubaeformis - Chanterelle jaunâtre Cantharellus lutescens - Lactaire délicieux Lactarius deliciosus - Lactaire sanguin Lactarius sanguifluus - Russule charbonnière Russula cyanoxantha - Tricholome pied bleu Rhodopaxillus nudus |
- Psalliote (ou Agaric) champêtre Agaricus campestris - Psalliote (ou Agaric) des jachèresAgaricus arvensis - Psalliote (ou Agaric) des forêts Agaricus silvaticus - Armillaire couleur de miel Armillaria mellea - Bolet à pied rouge Boletus erythropus - Bolet roux Leccinum aurantiacum - Cèpe bronzé Boletus aereus - Cèpe de Bordeaux Boletus edulis - Cèpe des pins Boletus pinophilus - Lépiote élevée Lepiota procera - Lépiote déguenillée Lepiota rhacodes - Mousseron de la St. Georges Lyophyllum georgii - Morille conique Morchella conica - Morille ronde Morchella rotunda - Morille comestible Morchella esculenta - Vesse de loup perlée Lycoperdon perlatum
|
L'avenir?
Avec leur facilité d'accumulation du césium 137 peut-être que nos chers Champignons seront les dépollueurs naturels de demain! Et ils ne sont pas prêts d'être au chômage:
Accident de Three Mile Island (USA) 28/3/1978
Fukushima 12/3/2011 suite au tsunami de la veille
Et en France?
Tout va très bien Madame la Marquise, ne cesse-t-on de nous bassiner, alors qu'en 2010 en France, il y eut 1107 incidents dans nos centrales dont 141 furent classés au niveau 1 de l'échelle I.N.E.S et 3 au niveau 2. La majorité de ces incidents ont pour origine l'erreur humaine.
Et quand la nature s'en mêle on frôle la catastrophe majeure, ce qui fut le cas lors de la "Tempête du siècle" du 27 et 28 Décembre 1999 qui inonda la centrale nucléaire de Bordeaux-Blayais.
La centrale du Blayais 28/12/1999
L'état d'une des digues 1 mois après la tempête
Grosses craintes également pour cette centrale lors des tempêtes Klaus et Xynthia du 24/1/2009 et du 28/2/2010. Vu son emplacement cette centrale est certainement, avec Fessenheim, la plus dangereuse de France. Certains l'appellent déjà "Tchernoblayais".
La centrale de Fessenheim (Haut Rhin).
La centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France en exploitation, est construite dans la zone sismique du Fossé rhénan au bord du Grand Canal d'Alsace et cerise sur le gâteau, à 8 mètres en contrebas du niveau de ce dernier.
Que se passera-t-il lorsqu'un séisme détruira les digues et autres écluses du Grand Canal d'Alsace et que l'eau envahira la centrale située en contre-bas? Pessimiste? oui je le suis, car le dernier tremblement de terre ,d'une magnétude de 4,7, dans cette région date de Juillet 1980 et eut lieu à Sierentz (Ht.Rhin) à une trentaine de kilomètres de Fessenheim.
Notre ministre de l'Ecologie, Madame N K-M, lors d'une prestation télévisée suite à la catastrophe de Fukushima se voulut rassurante en nous annonçant que Fessenheim pouvait résister à un séisme d'une magnétude de 6,7. Mais qu'en est-il des digues et écluses de Grand Canal d'Alsace dont la construction est antérieure?
Pourquoi une magnétude de 6,7? car selon N K-M le plus important séisme de la région, d'une magnétude de 6,2, eut lieu à Bâle (Suisse) à une quarantaine de kilomètres de Fessenheim et que l'on avait pris une marge de sécurité. Mais ce que N M-K ne nous a pas dit, peut-être ne le savait-elle pas, est que le séisme qui détruisit totalement la ville de Bâle eut lieu le 18 Octobre 1356 et que les estimations de l'amplitude ne sont qu'approximatives: 6,2 pour la France (cela nous arrange bien) et entre 6,7 et 6,9 (là il y a danger) pour la Suisse et l'Allemagne.
Pour sensibiliser les fumeurs (dont je suis) aux dangers du tabac on "décore" dorénavant les paquets de cigarettes de photographies très suggestives, pourquoi ne fait-on pas de même avec nos factures d'électricité? Car nous sommes tous consommateurs d'électricité. Messieurs les décideurs je tiens une photo et sa légende à votre disposition.
"Nés en Ukraine après la catastrophe de Tchernobyl"
Jean-Mi
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
LATIN >>> FRANCAIS
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Nom Latin >>> Nom Francais
en rouge les espèces vénéneuses, à rejeter, ou inconsommables
A
Acetabula vulgaris Pézize commune Voir
Agaricus arvensis Psalliote des jachères Voir
Agaricus augustus Psalliote auguste Voir
Agaricus campestris Psalliote champêtre Voir
Agaricus silvaticus Psalliote des forêts Voir
Agaricus silvicola Psalliote des bois Voir
Agaricus xanthoderma Psalliote jaunissante Voir
Agrocybe aegerita Pholiote du peuplier Voir
Agrocybe praecox Pholiote précoce Voir
Albatrellus ovinus Polypore des brebis Voir
Albatrellus pes-caprae Polypore pied de chèvre Voir
Aleuria aurantia Pézize orangée Voir
Amanita Caesarea Amanite des Césars
"L'Empereur" des champignons
Amanita citrina Amanite citrine Voir
Amanita gemmata Amanite jonquille Voir
Amanita junquillea Amanite jonquille Voir
Amanita muscaria Amanite tue-mouches Voir
Amanita ovoïdea Amanite ovoïde Voir
Amanita pantherina Amanite panthère Voir
Amanita phalloides Amanite phalloïdes Voir
Amanita rubescens Amanite rougeâtre Voir
Amanita spissa Amanite épaisse Voir
Amanita strobiliformis - Amanite solitaire Voir
Amanita verna Amanite printanière Voir
Amanita virosa Amanite vireuse Voir
Amanitopsis vaginata Amanite vaginée Voir
Anthurus Archeri Anthurus d’Archer Voir
Armillaria mellea Armillaire couleur de miel Voir
Auricularia auricula-Judae Oreille de Judas Voir
Auriscalpium vulgare Hydne cure-oreille Voir
B)
Boletus aereus Cèpe bronzé Voir
Boletus aestivalis Cèpe d’Eté Voir
Boletus appendiculatus Bolet appendiculé Voir
Boletus badius Bolet bai Voir
Boletus calopus Bolet à beau pied Voir
Boletus cyanescens Bolet bleuissant Voir
Boletus Dupainii Bolet à chapeau laqué Voir
Boletus edulis Cèpe de Bordeaux Voir
Boletus edulis v/albus Cèpe blanc Voir
Boletus erythropus Bolet à pied rouge Voir
Boletus Fechtneri Bolet de Fechtner Voir
Boletus legaliae Bolet de Le Gal
Tout aussi toxique que son cousin le Bolet de Satan
Boletus Personii Cèpe blanc Voir
Boletus pinicola Cèpe des pins Voir
Boletus pinophilus Cèpe des pins Voir
Boletus Queletii Bolet de Quelet Voir
Boletus radicans Bolet radicant Voir
Boletus regius Bolet royal Voir
Boletus Satanas Bolet de Satan Voir
Boletus pseudoregius Bolet Faux-royal Voir
Boletus versicolor Bolet versicolore Voir
C)
Calocera viscosa Calocère visqueuse Voir
Calocybe gambosa Tricholome de la St.Georges Voir
Cantharellus cibarius Chanterelle commune Voir
Cantharellus cinereus Chanterelle cendrée ou grise Voir
Cantharellus lutescens Chanterelle jaunâtre Voir
Cantharellus tubaeformis Chanterelle en entonnoir Voir
Chroogomphus rutilus Gomphide rutilant Voir
Clathrus ruber Clathre grillagé Voir
Clavariadelphus pistillaris Clavaire en pilon Voir
Clavariadelphus truncatus Clavaire tronquée Voir
Clavulina cinerea Clavaire cendrée Voir
Clitocybe aurantiaca Clitocybe orangé Voir
Clitocybe clavipes Clitocybe à pied en massue Voir
Clitocybe dealbata Clitocybe blanc Voir
Clitocybe geotropa Clitocybe géotrope Voir
Clitocybe gibba Clitocybe en entonnoir Voir
Clitocybe inversa Clitocybe retourné Voir
Clitocybe nebularis Clitocybe nébuleux Voir
Clitocybe odora Clitocybe odorant Voir
Clitocybe olearia Clitocybe de l’olivier Voir
Clitopilus prunulus Clitopile petite prune Voir
Collybia butyracea Collybie butyracée Voir
Collybia fusipes Collybie à pied en fuseau Voir
Collybia maculata Collybie tachée Voir
Collybia mucida Collybie mucide Voir
Presque translucide
Collybia velutipes Collybie à pied velouté Voir
Collybia platyphylla Collybie à larges lamelles Voir
Coprinus atramentarius Coprin noir d’encre Voir
Coprinus comatus Coprin chevelu Voir
Coprinus disseminatus Coprin disséminé Voir
Coprinus micaceus Coprin micacé Voir
Coprinus picaceus Coprin pie Voir
Cortinarius alboviolaceus Cortinaire blanc-violet Voir
Cortinarius collinitus Cortinaire à colliers Voir
Cortinarius elator Cortinaire élevé Voir
Cortinarius orellanus Cortinaire des montagnes Voir
Cortinarius praestans Cortinaire remarquable Voir
Cortinarius traganus Cortinaire à odeur de bouc Voir
Il porte bien son nom
Craterellus cornucopioides Trompette des morts Voir
D)
Dendropolyporus umbellatus Polypore en ombelle Voir
Dictyophora indusiata Jeune fille voilée Voir
Disciois venosa Pézize commune Voir
E)
Entoloma clypeatum Entolome en bouclier Voir
Entoloma lividum Entolome livide Voir
Entoloma nidorosum Entolome à odeur de nitre Voir
Entoloma sepium Entolome des haies Voir
F)
Fistulina hepatica Langue de bœuf Voir
Flammulina velutipes Collybie à pied velouté Voir
Fomes fomentarius Polypore amadouvier Voir
G)
Galerina marginata Galère marginée Voir
Ganoderma applanatum Ganoderme aplani Voir
Geaster pectinatum Géastre pectiné Voir
Geaster saccatum Géastre en chausse Voir
Geaster sessile Géastre frangé Voir
Geaster triplex Géastre à trois couches Voir
A l'apparence d'une vesse posée sur une étoile
Gomphidius glutinosus Gomphide glutineux Voir
Gomphus clavatus Chanterelle violette Voir
Gymnopilus penetrans Pholiote pénétrante Voir
Gyromitra esculenta Gyromitre comestible Voir
Gyroporus castaneus Bolet châtain Voir
Gyroporus cyanescens Bolet bleuissant Voir
H)
Hebeloma crustuliniforme Hébélome échaudé Voir
Hebeloma radicosum Hébélome radicant Voir
Hebeloma sinapizans Hébélome couleur moutarde Voir
Helvella acetabulum Pézize commune Voir
Helvella crispa Helvelle crépue Voir
Helvella lacunosa Helvelle lacuneuse Voir
Helvella monachella Helvelle à pied blanc Voir
Hericium coralloides Hydne coralloïde Voir
Hericium erinaceum Hydne hérisson Voir
Hydnellum ferrugineum Hydne ferrugineux Voir
Hydnum repandum Hydne pied de mouton Voir
Hygrocybe conica Hygrophore conique Voir
Hygrocybe psittacina Hygrophore perroquet Voir
Hygrocybe punicea Hygrophore rouge ponceau Voir
Superbe champignon en voie de disparition
Hygrophoropsis aurantiaca Clitocybe orangé Voir
Hygrophorus latitabundus Hygrophore limace Voir
Hygrophorus marzuolus Hygrophore de Mars Voir
Hygrophorus pudorinus Hygrophore pudibond Voir
Hygrophorus russula Hygrophore russule Voir
Hypholoma fasciculare Hypholome en touffes Voir
I)
Inocybe geophylla Inocybe à lames couleur de terre Voir
Inocybe Patouillardii Inocybe de Patouillard Voir
L)
Laccaria amethystea Laccaire améthyste Voir
Laccaria laccata Clitocybe laqué Voir
Lacrymaria lacrymabunda Hypholome velouté Voir
Lactarius controversus Lactaire renversé Voir
Lactarius deliciosus Lactaire délicieux Voir
Lactarius glyciosmus Lactaire odorant Voir
Lactarius piperatus Lactaire poivré Voir
Lactarius plumbeus Lactaire plombé Voir
Lactarius pyrogalus Lactaire à lait brûlant Voir
Lactarius rufus Lactaire roux Voir
Lactarius sanguifluus Lactaire sanguin Voir
Lactarius torminosus Lactaire à toison Voir
Lactarius vellereus Lactaire velouté Voir
Lactarius vietus Lactaire vieillot Voir
Lactarius volemus Lactaire à lait abondant Voir
Laetiporus sulphureus Polypore soufré Voir
Langermannia gigantea Vesse de loup géante Voir
Souvent sa taille est impressionnante!!
Leccinum aurantiacum Bolet roux Voir
Leccinum quercinum Bolet du chêne Voir
Leccinum scabrum Bolet rude Voir
Lentinellus cochleatus Lentin en colimaçon Voir
Lentinus tigrinus Lentin tigré Voir
Lepiota cristata Lépiote à crête Voir
Lepiota helveola Lépiote brunâtre Voir
Lepiota naucina Lépiote pudique Voir
Lepiota procera Lépiote élevée Voir
Lepiota rhacodes Lépiote déguenillée Voir
Lepista inversa Clitocybe retourné Voir
Lepista nuda Tricholome pied bleu Voir
Mon champignon préférée
Lepista personata Tricholome sinistre Voir
Leratiomyces ceres Strophaire orangée Voir
Leucopaxillus giganteus Clitocybe géant Voir
Lycoperdon perlatum Vesse de loup perlée Voir
Lycoperdon pyriforme Vesse de loup en forme de poire Voir
Lyophyllum aggregatum Tricholome agrégé Voir
Lyophyllum Georgii Tricholome de la St.Georges Voir
M)
Marasmius alliaceus Marasme à odeur d’ail Voir
Marasmius oreades Marasme d’oréade Voir
Macrolepiota procera Lépiote élevée Voir
Macrolepiota rhacodes Lépiote deguenillée Voir
Megacollybia platyphylla Collybie à larges lamelles Voir
Mitrophora hybrida Morillon Voir
Morchella conica Morille conique Voir
Morchella esculenta Morille comestible Voir
Morchella rotunda Morille ronde Voir
Morchella vulgaris Morille comestible Voir
Mucidula mucida Collybie mucide Voir
Mutinus caninus Phallus du chien Voir
Mucidula radicata Collybie radicante Voir
Myxacium elator Cortinaire élevé Voir
Mycena galericulata Mycène en casque Voir
Mycena inclinata Mycène incliné Voir
Mycena pura Mycène pur Voir
O)
Omphalotus olearius Clitocybe de l’olivier Voir
Il provoque le plus d'intoxications dans le Sud de la France
Oudemansiella mucida Collybie mucide Voir
Oudemansiella radicata Collybie radicante Voir
P)
Paxillus atrotomentosus Paxille à pied noir Voir
Paxillus involutus Paxille enroulé Voir
Phallus impudicus Phallus impudique Voir
Pholiota destruens Pholiote destructrice Voir
Pholiota mutabilis Pholiote changeante Voir
Pholiota spectabilis Pholiote remarquable Voir
Pholiota squarrosa Pholiote écailleuse Voir
Piptoporus betulinus Polypore du bouleau Voir
Pleurotus cornucopiae Pleurote corne d’abondance Voir
Pleurotus eryngii Pleurote du panicaut Voir
Pleurotus olearius Clitocybe de l’olivier Voir
Pleurotus ostreatus Pleurote en huître Voir
Pluteus cervinus Plutée du cerf Voir
R)
Ramaria aurea Clavaire dorée Voir
Ramaria botrytis Clavaire en chou-fleur Voir
Ramaria formosa Clavaire en chou-fleur Voir
Rhodopaxillus nudus Tricholome pied bleu Voir
Rhodopaxillus saevus Tricholome sinistre Voir
Rozites caperata Pholiote ridée Voir
Russula aurata Russule dorée Voir
Russula cyanoxantha Russule charbonnière Voir
Russula emetica Russule émétique Voir
Russula foetens Russule fétide Voir
Russula lepida Russule jolie Voir
Russula lutea Russule jaune Voir
Russula mustelina Russule belette Voir
Russula nigricans Russule noircissante Voir
Russula sardonia Russule couleur de sardoine Voir
Son âcreté ne donne guère envie de la goûter une seconde fois
Russula vesca Russule comestible Voir
Russula virescens Russule verdoyante Voir
Russula xerampelina Russule feuille morte Voir
S)
Sarcodon imbricatum Hydne imbriqué Voir
Sarcodon repandum Hydne pied de mouton Voir
Sarcoscypha coccinea Pézize coccinée Voir
Scleroderma aurantium Scléroderme vulgaire Voir
Sparassis crispa Sparassis crépu Voir
Strobilomyces strobilaceus Bolet pomme de pin Voir
Strobilomyces floccopus Bolet pomme de pin Voir
Stropharia aeruginosa Strophaire vert-de-gris Voir
Stropharia aurantiaca Strophaire orangée Voir
Suillus bovinus Bolet des bouviers Voir
Suillus collinitus Bolet collinitus Voir
Suillus elegans Bolet élégant Voir
Suillus granulatus Bolet granulé Voir
Suillus luteus Bolet nonnette voilée Voir
T)
Trametes versicolor Tramète versicolore Voir
Tremiscus helvelloïdes Guépinie rousse Voir
Tricholoma aggregatum Tricholome agrégé Voir
Tricholoma albobrunneum Tricholome blanc-brun Voir
Tricholoma columbetta Tricholome colombette Voir
Tricholoma equestre Tricholome équestre Voir
Tricholoma flavivorens Tricholome équestre Voir
Tricholoma gambosum Tricholome de la St.Georges Voir
Tricholoma Georgii Tricholome de la St.Georges Voir
Tricholoma nudum Tricholome pied bleu Voir
Tricholoma pardinum Tricholome tigré Voir
A ne pas confondre avec le Tricholome prétentieux
Tricholoma portentosum Tricholome prétentieux Voir
Tricholoma rutilans Tricholome rutilant Voir
Tricholoma saevum Tricholome sinistre Voir
Tricholoma sulphureum Tricholome soufré Voir
Tricholoma terreum Tricholome terreux Voir
Tricholomopsis rutilans Tricholome rutilant Voir
Tuber aestivum Truffe d'Eté/de la Saint Jean Voir
Tuber brumale Truffe du Piémont Voir
Tuber magnatum Truffe blanche d'Alba Voir
Tuber melanosporum Truffe noire du Périgord Voir
Tuber uncinatum Truffe de Bourgogne Voir
Tylopilus felleus Bolet amer Voir
U)
Ungulina fomentaria Polypore amadouvier Voir
V)
Volvariella bombycina Volvaire soyeuse Voir
Volvariella gloïcephala Volvaire gluante Voir
Volvariella speciosa Volvaire gluante Voir
X)
Xerocomus badius Bolet bai Voir
Jeune il peut rivaliser avec les meilleurs Cèpes
Xerocomus chrysenteron Bolet chrysentéron Voir
Xerocomus rubellus Bolet versicolors Voir
Xerocomus subtomentosus Bolet subtomenteux Voir
Xerocomus rubellus Bolet versicolore Voir
Xerula radicata Collybie radicante Voir
Xylaria polymorpha Xylaire polymorphe Voir
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
LES CHAMPIGNONS EN VIDEO
Connaissez-vous "Passion Champignons", le livre de Mycologia34?
Voir le Livre de Mycologia34 nouvelle édition
Les Champignons en Vidéo
Vous trouverez ci-dessous près de 300 vidéos, provenant des 5 continents, de champignons parmi les plus communs et les plus recherchés. Certaines d'entre elles sont superbes mais la palme revient à Jean-Pierre de Champimaginatis pour la qualité de ses vidéos et l'excellence de ses commentaires et à Kudlacek 2882 pour ses accompagnements musicaux.
Merci à eux et aux dizaines d'autres passioné(e)s qui ont réalisé ces vidéos.
Les espèces en rouge sont mortelles, vénéneuses ou non consommables.
Pour accéder, lors de la lecture, au mode "plein écran" cliquez sur la touche se trouvant à l'extrême droite sous la vidéo
Pour quitter le mode 'plein écran" appuyez sur la touche Echap de votre clavier
Amanites
- Amanite des Césars - Amanita Caesarea Voir
- Amanite citrine - Amanita citrina Voir
- Amanite jonquille - Amanita gemmata Voir
- Amanite ovoïde - Amanita ovoidea Voir
- Amanite panthère - Amanita pantherina Voir
- Amanite printanière - Amanita verna Voir
- Amanite rougeâtre - Amanita rubescens - à consommer après cuisson Voir
- Amanite tue-mouches - Amanita muscaria Voir
- Amanite tue-mouches (croissance) - Amanita muscaria Voir
- Amanite vaginée - Amanita vaginata - à consommer après cuisson Voir
- Amanite vireuse - Amanita virosa Voir
Voir les descriptifs et photos des Amanites sur le blog
- Armillaire couleur de miel - Armillaria mellea Voir
- Armillaire d'Ostoya - Armillaria Ostoyae Voir
Voir les descriptifs et photos des Armillaires sur le blog
- Oreille de Judas - Auricularia auricula-judae Voir 1 - Voir 2
Voir les descriptifs et photos des Auriculaires sur le blog
Bolets et Cèpes
- Bolet amer - Tylopilus felleus Voir
- Bolet appendiculé - Boletus appendiculatus Voir
- Bolet bai - Xerocomus badius Voir
- Bolet à beau pied - Boletus calopus Voir
- Bolet blanc de neige - Leccinum holopus Voir
- Bolet bleuissant - Gyroporus cyanescens Voir
- Bolet du bouleau - Leccinum variicolor Voir
- Bolet des bouviers - Suillus bovinus Voir
- Bolet à chair jaune - Xerocomus chrysenteron Voir
- Bolet changeant - Leccinum versipele Voir
- Bolet des charmes - Leccinum carpini Voir
- Bolet châtain - Gyroporus castaneus Voir